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A Bruges en... 1886

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Message par JMC Ven 9 Aoû 2019 - 10:31

Bonjour, cet article de journal trouvé un peu par hasard et que je vous retranscrit avec l'orthographe d'époque (bien que j'ai dû certainement y rajouter des fautes de frappe involontaires).
C'est en flamand.

Gazette van Brugge 21/6/1886

Groote brand – Zaterdag avond, rond 7 uren en half, werd geheel de stad Brugge in opschudding gebracht door het vreeselijk geroep : 't brand al de gentpoorte. Het brandklokje klept jet alarm, de pompiers met hunne speiten liepen naar de plaats des onheils en de menigte die te been kwam volgde hen.
In korte tijdsrond er eene samegepakte menigte in de omtrek der stokerij van den heer Emiel Van Mullem waar de brand uitgeborsten was.
De stokerij bestaat uit twee groote gebouwen die door eene breed straate van elkander gescheiden zijn. De helft van het gebouw naast den vaart gelegen, dient voor bewaarplaatsen van spiritus, de andere helft maakt een maalterij van D'Hoedt uit.
Het andere gebouw is eigentlijk de stokkerij, waar de stoomtuigen staan en de suikersiroop ligt.
Op het einde van dat gebouw, in de stokkerij, dat het brandde. De pompiers met hunne speiten waren een weinig na 7 1/2 uren ter plaatse ; kwart voor 8 uren kwam er een peloton soldaten aan. Later werden beurtelings nog afdeelingen soldaten aangebracht. Vele burgers wierden gevragde of gedwongen om hulpe te verleenen.
Nogtans te vereenigde krachten der pompiers soldaten en burgers en vermochten niet het vernielend vier uit te dooven.
De vlammen door eenen geweldigen wind aangewakkerd, zetten met eene sckrikkelijke snelheid voort.
In een half uur tijd was geheel de stokerij in eenezeevan vier herschapen. De vlammen breken door het dak en de venster uit ; wolken rook, door het vier rood gekleurd, stijgen uit het branden gebouw op ; de vekoolde balken en kornissen kraken en vallen met met groot gedruis neder ; terwijl een regen van viersprankels door de lucht zweven en op helpers en aanschouwers te recht komen.
't was waarlijk een schoon maar wreed schouwspel.
Daar het onmogelijk was de vlammen uit te dooven, stelde men alle pogingen in 't werk om de gevaarlijk plaatsen. De machienekamer en de vergaarbak, die 300,000 liters alcool inhield, van 't vier te beschermen.
De pompiers hebben begonnen met een gedeelte van de kap af te zagen, om de machienen en de woning van de heeren Van Mullem vrijwaren, ook is men er in gelukt dat gedeelte van het gebouw te redden.
't was rond 9 1/2 uren dat men begon meester te worden van den brand, en rond 10 uren was alle gevaar geweken.
't Is al de noordkant van het gebouw, op de derde verdieping, in de werkwinkels waar de kuipen en anderen voorwerpen gemaakt worden, dat het vier eerst ontstaan is. Naar het schijnt was het eenige minuten na 7 uren als men brand gewaar geworden is.
Het was een pijnlijk tooneel al de inwoners uit het gebuurte uit hunne huizetjes te zien vluchten, met hunne meubelen, kleederen, enz.
Al de meubelen, peerden, wagens,balam, enz. waren in verzekerde bewaring gebracht. Meest al de meubelen zijn in de oude fabriek van M.Mamet, than gebruikt door M.d'Hoet, brouwer, gevlucht geweest. Vele schade is aan de meubelen uit de woonste van M.Van Mullem veroorzaakt.
Wij moeten den besten lof spreken over ons pompierskorps die onvermoeibaar gewrocht en bewijzen gegeven hebben dat zij hunnen dienst kennen lijk het zijn moet.
Men heef ook nog veel de stoomspeite bewonderd, die eene macht van water geeft, en iedereen is van gedacht dat het gemeentebestir die zou moeten aanwerven. Gelukkig gedacht van het gemeentebestier deze speit in leenige te hebben genomen,binst dat de andere stoomspeit moest vermaakt worden.
Gaugraaf Ruzette, bugemeester en schepenen der stad en een groot getal gemeenteraadsleden hebben van d'eerste ter plaatse geweest. Ook de veldheer Falize en andere krijgsoverheden heeft men op de plaatse van het onheil gezien.
De stokkerij hoort toe aan de heeren gebroedre Van Mullem. Al den noordkant zijn de neekde muren overgebleven.
Dagelijks worden er en 60tal werklieden in de stokkerij gebezigd
De schade, die zeer groot is, is door verzekering gedekt.
De oorzake van den brand is tot hiertoe nog onbekend.
Gister morgen heeft een rechterlijk onderzoek plaats gehad.

https://zoeken.erfgoedbrugge.be/detail.php?nav_id=11-1&id=197120292&index=48&cmvolgnummer=

JMC

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Message par JMC Mer 4 Sep 2019 - 12:21

J'ai trouvé l’équivalent francophone de cet événement... un peu plus facile à lire... Wink

Journal de Bruges 20/6/1886
Incendie de la distillerie de MM. Van Mullem.

Samedi soir un terrible incendie a détruit ce bel établissement. Il parait que le feu a pris d'abord, on ne sait au juste comment, dans le dépôt des mélasses, du côté de l'avenue des Guillelmites. Les ouvriers, occupés dans cette partie de l'usine, au lieu de donner l'éveil, se sont efforcés durant une heure environ à s'en rendre maître tout seul, pour ne pas provoquer d'alarme, et ce n'est qu'après avoir constatés leur impuissance qu'ils se sont décidés à avertir leurs patrons et à courir demander secours au poste de police.
A ce moment les flammes percèrent. Le veilleur de la tour des Halles s’aperçut de l'incendie et le signala, par téléphone à la police, en même temps qu'il fit sonner le tocsin. Il était alors 20 minutes avant huit heures.
Entre temps, le feu, alimenté par des matières grasses, fit des progrès rapides dans l'aire Est des bâtiments.
L'alarme fut grande de ce côté. Les pauvres ménages qui occupent les petites maisons situées tout près se mirent à déménager rapidement, et l'on vit ce spectacle toujours poignant de pauvres gens mettant à l'abri leur modeste mobilier, leurs hardes et leur jeune famille.
Les secours arrivèrent bientôt de tous côtés. La police et la gendarmerie accoururent et en peu de temps toutes les pompes et le matériel au complet du corps des pompiers fût sur les lieus ainsiq ue la pompe de la fabrique de M.Fernau.
Les autorités s'y trouvaient également.
Des mesures intelligentes furent aussitôt prises par le capitaine commandant des pompiers pour combattre efficacement l'élément destructeur.
Le feu, activé par un vent d'est des plus violents qui couchaient les flammes sur toute l'usine, fit des progrès rapides. Il était évident qu'il ne fallait pas songer à sauver les parties des constructions déjà entamées. On devait faire la part du feu et l’empêcher de gagner la salle des machines et les réservoir d'alcool.
C'est ce qui fut entrepris et couronné d'un plein succès.
Entretemps, les troupes d'infanterie et cavalerie, étaient accourues et la foule remplissait de ses masses épaisses les remparts et ses alentours.
Toutes les pompes étaient en batterie, et bientôt on vit de hardis pompiers sur les toitures élevées, munis de leurs lances, attaquer le feu par le haut et le derrière des bâtiments , pendant que la pompe à vapeur, installée sur le pont du canal hors la porte de Gand, jetait des torrents d'eau à l'intérieur, et que l'excellente pompe américaine de l'établissement inondait de ses jets puissants la salle des machines.
Le spectacle, en ce moment, était vraiment effrayant. Sous un vent de tempête, le feu avançait rapidement sur les faîtes et courrait le long des corniches, tandis que des flammes colossales sortaient par les fenêtres et que le métal fondu des gouttières se déversait en gerbes éblouissantes.
L'échelle volante fut ensuite dressée et le commandant des pompiers y monta le premier pour s'assurer des dispositions à prendre. Le moment était critique, car la fumée était tellement intense qu'on n'appercevait plus les hommes sur les toitures.
Mais rien ne pouvait arrêter le courage et le dévouement des pompiers. Un de ceux-ci, le nommé Somers, nous a-t-on dit, fut bientôt au haut de l'échelle volante avec la lance de la pompe à vapeur, et de ce point élevé, combattit très efficacement l'incendie. Cet homme énergique s'est tenu pendant près de deux heures à ce poste périlleux. Asphyxié par la fumée, étouffé par la chaleur et aveuglé par la pluie de cendre et d'étincelles qui se répandait jusqu'à la porte Ste-Catherine.
Après deux heures et demie de laborieux efforts on était maître de la situation, et il ne restait plus qu'à éteindre complètement le foyer qu'on était parvenu à vaincre.
Des particuliers se sont également dévoués dans ce sinistre, et nous regrettons de ne pouvoir les signaler ici.
L'on se fera une idée de la chaleur qui devait se dégager de ce foyer incandescent lorsqu'on saura que deux grands réservoirs d'alcool ont brûlés dans la salle des machine et que des tuyaux en cuivre de celles-ci ont été fondus.
Le matériel des pompiers a subit quelques avaries inévitables ; plusieurs tuyaux des pompes on crevés et un accident de peu d'importance est arrivé à la pompe à vapeur, au dernier moment, vers 2 heures de la nuit, alors qu'on n'avait heureusement plus besoin de son service.
De toute l'usine, sauf, comme nous l'avons dit, de la partie abritant les machines, il ne reste que les hautes murailles crevassées et menaçant de s'écrouler.
Tous les papiers et les registres ont été enlevés à temps et dès que le feu a été signalé les chevaus, camions et voitures ont été mis à l'abri.
Dans les premiers moments d'effroi, on a également déménagé tout le mobilier de la maison occupé par M. Émile Van Mullem et attenante à la distillerie. Malheureusement, comme toujours, cela ne s'est pas fait sans commettre des dégâts inutiles. Ainsi toutes les cheminées en marbre ont été arrachées, des glaces brisées, de grandes armoires qu'on ne pouvait porter dehors renversées et le lustre à gaz de la serre qu'on n'est pas parvenu à arracher a été violemment tordu et brisé, mais on a vu, par contre, des sauveteurs emporter religieusement des petits pots de fleurs !
Plusieurs des ménages ouvriers qui ont dû quitter leurs demeures, ont passés la nuit à la permanence ; mais ce qui gênait surtout ces pauvres gens, c'est que hier matin ils n'avaient pu encore rentrer à leur domicile, parce qu'on craignait la chute des ruines, qui menaçaient d'écraser ces petites maisons.
On a pris la précaution d’étançonner ces murailles.
Nous ne savons pas à combien s'élèvent les dommages occasionnés par ce sinistre. Ils doivent êtres grands. L'usine était assurée pour 800,000 fr., à deux compagnies.
Il ne nous reste plus qu'à rendre hommage au courage et au dévouement de tout le corps des pompiers et aux intelligentes mesures prises par son commandant. Tous se sont montrés à la hauteur de leur tâche. Le public a été unanime à reconnaître que plusieurs d'entr'eux ont mérités des récompenses et nous espérons que l'autorité compétente ne les oubliera pas.
Les troupes également ont vaillamment contribué à combattre le feu et les mesures d'ordre étaient on ne peux mieux prises par les officiers. Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Deux militaires, nous dit-on, ont été légèrement atteints et un bourgeois un peu contusionné.

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Message par lode van houdt Jeu 5 Sep 2019 - 9:36

Mooi stukje historie. Leuk in het West Vlaams geschreven Smile

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