Braine-l'Alleud : Succès pour la journée découverte

Secouristes en herbe pour la Croix-Rouge

Six cents enquêteurs d'un jour dans les bois à la recherche des valeurs et des activités de la Croix-Rouge.

On a dû transporter quatre sacs avec de la nourriture et des médicaments au-dessus de cordes en faisant très attention de ne pas les faire tomber », lance Emilie, en 5 e primaire à l'école communale de Rebecq. « Et se les passer les uns aux autres sous un pont sans les laisser traîner par terre, ajoute Jacques. Pour sauver des gens après un tremblement de terre. »
En effervescence, vendredi, le domaine provincial du Blanc Caillou à Braine-l'Alleud où s'éparpillaient 600 élèves de Braine-l'Alleud, Waterloo, Rixensart, Ottignies, Rebecq, Lasne, Braine-le-Château, Clabecq et Hamme-Mille. « Cela fait quatre ans que nous proposons aux cinquièmes et sixièmes primaires du Brabant wallon une journée découverte destinée à faire connaître les valeurs et les activités de la Croix-Rouge (action sociale, don de sang, services de secours, jeunesse, diffusion des normes humanitaires), dit Martine Ledin, commissaire provincial. Si nous avons été pionniers, d'autres comités, à Liège et dans le Luxembourg, ont repris la même idée. En 2004, nous avions accueilli 243 enfants ; ils sont plus du double, cette année, sous la houlette des enseignants et d'une septantaine de volontaires. »
Au menu des enquêteurs d'un jour : des circuits jalonnés de questions, d'épreuves sportives et ponctués par des pauses. « Sur des feuilles placées sur les arbres, il fallait trouver la bonne réponse à des questions comme combien de millimètres de pluie tombe-t-il pendant une année au Sahel ? C'est 20 cm ! », conte Emilie.
« Et reconnaître, sur des photos, la princesse Astrid et Brad Pitt », ajoute Aylin, de l'école de Bourgeois. « Près de l'ambulance, nous avons vu un pulsoxymètre qui sert à mesurer le taux d'oxygène dans le sang », retiennent Sophie et Justine, de l'école du Chenois (Waterloo).
« Cette journée permet de clôturer la formation de benjamins secouristes organisée en classe et oblige les enfants à s'écouter, à s'organiser et à s'entraider », commente l'institutrice rebecquoise, M me Gailly. De nouvelles recrues potentielles ? « Certains enfants passeront peut-être à 13 ans les premières épreuves du Beps (brevet européen de premiers secours) et s'engageront dans la Croix-Rouge quelques années plus tard, réagit le commissaire provincial. Les graines que nous semons germeront peut-être. »

Source : www.lesoir.be (samedi 12 mai 2007)

c'étais génial, comme chaque année!