Police Nivelles-Genappe : Projet de stand de tir : sept zones de police intéressées

www.lavenir.net a écrit:Le futur stand de tir de la zone de police Nivelles-Genappe pourrait être loué par d’autres zones de police, voire même par des civils.

L’avant-projet du futur stand de tir de la zone de police Nivelles-Genappe a été détaillé lors du conseil de police de ce mardi.

Le nouveau commissariat central de la zone est investi depuis la fin de l’année 2011. Un stand de tir manque cependant cruellement. Les policiers sont confrontés à une réelle difficulté pour trouver un lieu pour suivre leur formation obligatoire au tir, soit quatre séances minimum par an et par policier.

Pour le moment, les équipes se rendent au stand de tir d’Hennuyères, à une vingtaine de kilomètres de Nivelles. Mais ce stand ne répond plus aux normes actuelles. Le toit tombe sur la piste, notamment. Et il ne dispose en outre pas de chauffage en hiver. «Nous avons cherché d’autres endroits mais le marché des stands de tir est saturé, constate le chef de zone Pascal Neyman. La seule solution structurelle et durable que nous avons trouvée est le stand de tir militaire de Marche-en-Famenne.» Pas vraiment à côté de la porte…

Pour le commissaire divisionnaire, la meilleure solution est donc d’en construire un près du commissariat de Nivelles. Un stand qui ne serait pas destiné qu’à la zone Nivelles-Genappe mais serait également loué à d’autres zones de la province. Cinq de celles-ci, Ouest Brabant wallon, Braine-l’Alleud, Waterloo, Ardennes brabançonnes et Orne-Thyle, ont déjà marqué leur intérêt, outre la police fédérale de Nivelles. Au total, sept entités de la police intégrée seraient donc partantes pour y tirer. «D’autres zones pourraient par la suite être aussi intéressées. J’ai appris que des zones bruxelloises et montoises ont aussi des difficultés à trouver des stands de tir disponibles», indique Pascal Neyman.

Une autre idée est de ne pas cantonner l’accès au futur stand de tir à la police.
«L’ouvrir aussi aux civils? La question n’est pas tranchée. Un stand de tir de la police n’est pas conçu comme un stand de tir civil. Les distances et les pas de tir sont différents. Il n’y a pas de buvette. Et si nous ouvrons le soir aux civils, qui en assurera la gestion? Il ne faut pas fermer la porte mais il est trop tôt pour décider.»

Dix lignes au total
Concrètement, le futur stand de tir de Nivelles disposera de deux entrées et de deux locaux de tir à 25 mètres indépendants, l’un de quatre lignes et l’autre de six. Ce qui permettra de les louer de manière indépendante. Fermé et isolé acoustiquement pour le voisinage, il comprendra aussi un petit local pour la théorie et une salle plus grande pour l’apprentissage des techniques d’intervention.

Le devis pour la construction se monte à 1,5 million d’euros.
Approchées, la Province et les instances fédérales ont refusé le versement d’un subside. L’investissement devrait donc se faire sur fonds propres. Le montant total à rembourser sur vingt ans serait de 2,276 millions d’euros. Soit 114 000 € par an. Dont une bonne partie pourrait être absorbée par les locations.

firephil911 a écrit:Une buvette pourquoi faire? Quand je vais tirer, je ne bois pas, le mélange est aussi dangereux que la conduite et la boisson...