record vitesse e42 Fleurus Sambreville

Source rtl


Flashé sur l'E42 à 246 km/h, il pourrait ne jamais être puni...
Flashé à 246 km/h dans une zone limitée à 70km/h, il s'agit d'un record dans un chantier. Un record détenu par un Allemand. Et nul ne dit qu'il paiera un jour cet excès de vitesse.

« C’est une performance technique ! », s’exclame le commissaire de la police fédérale attaché aux autoroutes, Willy Henry. Et pour cause, il est deux heures du matin, à l’entrée des travaux de l’E42 à Sambreville, quand le radar atteint presque la vitesse record qu’il peut enregistrer. Pouvant flasher jusqu’à 300 km/h sur cette zone limitée à 70 km/h, il prend une Mercedes à 246 km/h. Normalement, en Belgique, un tel excès de vitesse peut coûter jusqu’à 3.000 euros d'amende et cinq ans de déchéance du permis de conduire. Mais voilà, la voiture est immatriculée en Allemagne, ce qui veut dire que le conducteur du véhicule ne sera peut-être jamais puni.

"De toute façon, la déchéance du permis de conduire ne vaut que sur le sol belge"

« Si c’est une plaque de transit, le conducteur sera très difficile à identifier… », regrette ce jeudi Christophe Horion du parquet de Charleroi, dans le journal La Capitale. Les plaques de transit sont des plaques à durée de validité limitée qui permettent d’exporter un véhicule vers l’étranger. Mais même s’il s’agit d’une plaque classique, « on pourra l’identifier et le citer au tribunal. Mais il ne viendra pas nécessairement au tribunal ni ne paiera l’amende. Et de toute façon, la déchéance du permis de conduire ne vaut que sur le sol belge ».

"Je qualifierais cette personne de criminelle!"

« Il semblerait qu’une personne totalement indélicate circulait à une vitesse que je qualifierais de criminelle puisque cette personne circulait à 240 sur un tronçon qui était limité à 70 km/h. Donc, c’est vraiment l’entrée du chantier de Sambreville Daussoulx, où la vitesse passe de 120 à 90 et de 90 à 70 et c’est l’endroit du rétrécissement où se trouve le fameux appareil Lidar qui contrôle la vitesse des personnes qui entrent dans ce chantier puisqu’il est limité à 70 km/h quelques centaines de mètres plus loin », confie Christophe Horion, premier substitut du procureur du roi de Charleroi, au micro de Jimmy Méo.