«Provincialiser» les services de secours: Prévot se dit «surpris» par la proposition de Furlan (@L'avenir.net)

Narcan a écrit:C'est, bien évidemment, le bon sens élémentaire...
Mais que de "chefs" au chômage....

Narcan a écrit:C'est, bien évidemment, le bon sens élémentaire...
Mais que de "chefs" au chômage....

ambu17 a écrit:c'est ça bob les officiers ferons les petites interventions , irons au feu , etc mdr...............

bob a écrit:

Narcan a écrit:C'est, bien évidemment, le bon sens élémentaire...
Mais que de "chefs" au chômage....

Salut Pierre,

Tu crois vraiment qu'ils vont mettre les chefs au chômage???
Je crois plutôt que ce sont les "petits" qui trinqueront...

www.lavenir.net a écrit:Le ministre wallon des Pouvoirs locaux Paul Furlan a prédit «les plus grands combats politiques» à l’intérieur des futures zones de services de secours si la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet laissait les communes tenter de s’accorder sans recourir à l’échelon provincial, comme il le préconise.

«Je lui prédis, si elle s’enferme dans le texte de loi voté - et c’est son droit - les plus grandes difficultés quand on va, entre les communes, parler de la répartition» des frais des services d’incendie, a affirmé le ministre PS lors d’un débat au parlement wallon.

Paul Furlan a rappelé l’expérience douloureuse de la réforme des polices pour les communes. Pour la réforme des services d’incendie, votée en 2007 mais toujours pas mise en oeuvre, «on pourrait être plus actifs, plus rapides si l’on pouvait s’appuyer sur les provinces», a répété l’ancien président de l’Union des villes et communes de Wallonie (UVCW).

Au contraire des polices et de leurs commissariats locaux, il n’existe pas de casernes incendie dans toutes les communes. Les communes-centre de «groupes régionaux» contribuent dès lors davantage que les communes associées.

Si la réforme reste en l’état, les communes-centre «n’auront d’autre souhait que de mutualiser les coûts et les communes associées n’auront pas les moyens de les assumer», résume Paul Furlan.

Prévot critique

«Je vous prédis les plus grands combats politiques à l’intérieur de ces zones si on demande aux seuls pouvoirs locaux de se mettre d’accord; je pense que l’intervention provinciale serait de nature à améliorer le système», a souligné celui qui se présente comme un «modernisateur» de l’échelon provincial.

Le chef de groupe cdH au parlement wallon, le bourgmestre de Namur Maxime Prévot, s’est lui aussi montré critique.

S’il qualifie de «tardive» la proposition de M. Furlan - «mais tardif n’est pas toujours mauvais», selon lui - «toujours est-il qu’on ne croit plus à ce discours fédéral d’un impact neutre sur les finances communales. Chat échaudé craint l’eau froide, et que ce soit Joëlle ou quelqu’un d’autre, je n’y crois guère», a-t-il répondu aux députés qui lui lançaient le nom de la ministre de l’Intérieur.

M. Prévot a rappelé à ce propos que seuls deux articles n’ont pas été activés dans la réforme, dont celui qui précise la prise en charge des services de secours à 50-50 entre le pouvoir fédéral et les pouvoirs locaux.


Milquet répond à Furlan : « Que le PS s'accorde avec le PS »

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet s'est étonnée mercredi soir des avertissements lancés par le ministre wallon des Pouvoirs locaux Paul Furlan sur sa réforme des services d'incendie, assurant que « tous les surcoûts seront pris en charge par le fédéral »

. « C'est la deuxième fois que j'entends M. Furlan tenir de tels propos sur une compétence fédérale, et ce sans me consulter », a-t-elle déploré auprès de l'Agence Belga, appelant au « respect et à la sérénité ».

La vice-Première ministre cdH souligne que "jamais un membre du PS" au fédéral n'a remis en question la réforme des services d'incendie, par ailleurs approuvée par le PS en 2007.

A ses yeux, ce n'est pas dans les quatre derniers mois de négociation sur cette réforme que l'on va « tout remettre en cause d'un coup », a-t-elle ajouté, rejetant le parallèle dressé avec la réforme des services de police.

Si les communes ne parviennent pas à s'accorder sur la dotation du budget de la zone de secours, c'est le gouvernement fédéral qui décidera, a souligné Mme Milquet, ajoutant que les régions étaient les bienvenues si elles souhaitaient par ailleurs aider les zones.

« Tous les niveaux de pouvoir ont une obligation de réussite pour cette réforme », a-t-elle conclu.

Belgiumcop a écrit:Il y a 12 ans...................
une réforme à vu le jour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Maintenant, on en paie seulement les "pots cassés".....

à méditer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A ce jour, il me reste 5 ans 1 mois et 5 jours...............

Jim a écrit:Oui, mais ne parle-t-on pas, aussi, de disparition des provinces???...
La multiplication des différents niveaux de pouvoir... nous compliquent à tous l'accomplissement correct de notre travail...

Moka a écrit:Attention, j'ai parlé de la taille, pas spécialement du niveau de pouvoir.

Moka a écrit:Rien n'empêche d'avoir une zone provinciale, avec sa personnalité juridique propre.

Moka a écrit:A Liège, certains pensent que l'IILE pourrait constituer la base de cette organisation parce qu'elle dispose déjà d'un état-major et d'un dispatching organisés.

Moka a écrit:Pourquoi pas ?

Encore une fois, si on multiplie les zones, il faut chaque fois des moyens pour qu'elles vivent au point de vue administratif, technique, logistique et financier. Et ces moyens-là ne sont pas sur le terrain.