Armée Belge - Composante Aérienne - Nouveau Rosenbauer Panther

pompierpro a écrit:je me demande le prix de ce joujou et est ce possible que les SRI puissent en acquérir?

pompierpro a écrit:est ce possible que les SRI puissent en acquérir?

jag112 a écrit:A quoi correspond la plaque d'immatriculation ?

foufure a écrit:

pompierpro a écrit:est ce possible que les SRI puissent en acquérir?

Ces véhicules ne sont armés que par 2 hommes

La Défense a écrit:Les bases aériennes de Beauvechain, Florennes et Kleine-Brogel ont de quoi être impatientes. Elles réceptionneront en mai, le premier des 14 véhicules de pompier Panther flambants neufs. Ces véhicules remplaceront les véhicules incendie actuels mais aussi le véhicule d’intervention rapide Steyr.

« Cet achat représente vraiment une avancée significative pour nous », raconte fièrement l’adjudant-chef Alidor Haccourt. Comme instructeur et chef de l’école des pompiers à Beauvechain, il ne fait pas seulement preuve d’enthousiasme sur les bancs de l’école. « Nos véhicules actuels ont entre 20 et 30 ans. Les nouveaux n’arrivent donc pas trop tôt ! » Le premier véhicule arrivera en mai à Beauvechain et sera destiné à l’instruction. Le reste suivra dès novembre.

Le véhicule de pompier Panther avec 6x6 roues motrices a un réservoir de 10.000 litres d’eau, un réservoir d’agent moussant de 600 litres, deux bouteilles de gaz avec du dioxyde de carbone ainsi que 250 kilos de poudre. Ces trois combinaisons permettent de lutter contre tous les feux envisageables sur la base aérienne. Mais ce n’est pas tout, poursuit l’adjudant-chef Haccourt : « Avec les nouveaux véhicules nous pouvons aussi effectuer des actions de sauvetage. C’est obligatoire pour satisfaire aux normes OTAN. Cela ouvre donc la voie à des participations aux opérations internationales. »

Pour le moment, quelques pompiers militaires suivent une formation sur le véhicule incendie Panther dans la ville de Linz, en Autriche, où le fabricant est installé. En plus des manœuvres, ils doivent également connaître toutes les possibilités d’intervention de cet énorme véhicule.

Une chose est certaine : avec l’arrivée des véhicules Panther, la sécurité de nos aérodromes sera renforcée.

Mil.be a écrit:Une autopompe Panther neuve éteint les fumées d’un F-16 sur la base aérienne de Beauvechain. La démonstration avait lieu le 16 décembre, lors de la présentation de la nouvelle autopompe de la Composante Air au public.

Quatre des quatorze nouvelles autopompes du fabricant Rosenbauer sont arrivées mi-décembre à Beauvechain. Elles remplacent les anciens véhicules Faun Kronenberg et le véhicule d’intervention Steyr. Outre un réservoir d’eau de 10 000 litres et un réservoir de mousse et de poudre, les Panther disposent également de moyens visant à mener des opérations de sauvetage. Ces nouveaux véhicules satisfont pleinement à la nouvelle réglementation OTAN.

« Le site Wikipedia décrit la panthère comme puissante, forte, rapide et agile. Les similitudes avec le nouveau véhicule sont incontestables », amorce le ministre Steven Vandeput dans son discours tenu lors de la conférence de presse. Le premier sergent-major Christine Bruyninckx a présenté le véhicule sous toutes les coutures au ministre et au chef de la Défense. Elle est particulièrement fière et enthousiaste de cette nouvelle acquisition. « Il était grand temps que nos véhicules soient remplacés », explique Christine Bruyninckx. « Mais nous ne nous attendions pas à recevoir un tel engin supersonique. C’est la Rolls-Royce des autopompes. »

Le lieutenant-colonel Kurt Van Gyseghem, gestionnaire du système, a donné des explications sur l’autopompe lors de la conférence de presse. Il a mis l’accent sur la cabine de pilotage qui permet au personnel de l’évacuer en dix secondes. Il souligne également que les autopompes sont adaptées aux dimensions du nouvel avion de transport A400M.

L’autopompe Panther a donc sa place dans le monde actuel et celui de demain. Ces véhicules sont prêts à faire face à tous les types d’incidents sur une base aérienne mais il faut espérer qu’ils ne seront guère trop sollicités.

www.lavenir.net a écrit:La base de Florennes vient de recevoir de nouveaux camions de pompiers d’aérodrome. Hautement spécialisés, ces engins coûtent 800 000€ pièce!

Avec ses formes particulières, ses canons à eau et sa cabine bourrée de cadrans électroniques et de joysticks, ces nouveaux camions, de type «Panther», de lutte contre les incendies sur les aérodromes tiennent davantage du vaisseau de science-fiction que du véhicule d’intervention. La base de Florennes vient d’être équipée de deux de ces «monstres» de 36 t, dotés d’un réservoir de 10 000 l d’eau, de 630 l de mousse, de 250 kg de poudre sèche et 60 kg de CO2.

Deux autres machines du même type rejoindront Florennes en avril prochain. De quoi remplacer le matériel roulant actuel acquit en 1988 et 1994. La décision de se doter de ces camions de nouvelle génération remonte à la législature précédente.

La Composante air a cassé sa tirelire pour acquérir ces impressionnants camions de pompiers d’aérodromes de la marque autrichienne Rosenbauer: dix millions d’€ pour 13 véhicules. Chaque Panther est ainsi facturé pour la somme de près de 800 000€! Cinq «Panther» sont destinés à la base de Beauvechain et les huit autres seront &quitablement répartis entre Florennes et Kleine-Brogel.

Des engins polyvalents

«C’est clair que ce n’est pas donné, mais ces engins sont, à l’heure actuelle, les plus efficaces pour lutter contre les incendies d’avions, insiste l’adjudant André Brichmont, le responsable de l’unité anti-incendie de la base de Florennes. Leur capacité en eau est de 4 000 l plus élevée que nos anciens véhicules. En outre, avec les nouveaux équipements de bord, entre autres le réservoir à poudre sèche ou à CO2, ils sont beaucoup plus polyvalents. Avec un seul camion, nous pouvons maîtriser plusieurs types d’incendies susceptibles de survenir sur une base aérienne: les divers feux d’avions mais aussi des incendies domestiques dans un bâtiment.»

Afin de pouvoir utiliser ces engins au mieux, la trentaine d’hommes de l’unité devra suivre une formation spécifique. Quand toute l’équipe sera opérationnelle, d’ici quelques mois, les anciens véhicules d’intervention (Des Faun Saval et des Steyer) seront alors déclassés.

«Notre rôle ne se limite pas à éteindre les incendies, précise le 1er sergent-major Francq Geoffroy. Nous sommes aussi habilités à désincarcérer un pilote qui serait prisonnier de son appareil.»

Pendant les heures d’ouverture de la base, une équipe de pompiers est constamment sur le qui-vive. Et cette présence est effective 24 h/24hquand le dispositif «Quick Reaction Alert» (mission de police de l’air) est de la responsabilité des pilotes florennois.

«Lors des décollages et atterrissages, nous avons toujours deux camions d’intervention en stand-by, prêt à intervenir, ajoute encore l’adjudant André Brichmont. Avec ces F-16 bourrés d’électronique, de petites pannes peuvent survenir à tout moment.»

Des accidents rares

Les accidents sérieux sont pourtant rares. L’adjudant se souvient d’un problème avec un F-16 portugais qui avait nécessité leur intervention, voici des années, quand le programme TLP était encore implanté à Florennes ou du crash d’un F-16 à Hamois. Le pilote était malheureusement décédé.

Avec des avions chargés de kérosène et parfois de munitions, les pompiers doivent pouvoir intervenir dans un délai de 2 à 3 minutes maximum. Là aussi les nouveaux «Panther» peuvent les aider à être dans les temps. En cas d’alerte, un bouton sur un des côtés de l’engin permet de le démarrer et de rendre tous ses équipements opérationnels pendant que les pompiers s’équipent. Quand le chauffeur prend les commandes, tout est déjà prêt!