Zone de police des Hauts-Pays: mariage en vue avec la zone Bernissart-Péruwelz

Nord Eclair a écrit:Les zones de police des Hauts-Pays et de Bernissart-Péruwelz envisagent de fusionner. Des contacts ont été pris avec les bourgmestres des zones concernées. L’idée est de mettre davantage d’hommes sur le terrain tout en réalisant des économies sur certains postes.

Le projet était encore impensable voici quelques mois. Mais depuis que les arrondissements judiciaires de Tournai et de Mons ne font plus qu’un, les deux zones peuvent envisager un avenir commun. Un projet confidentiel, que nous confirme le président de la zone des Hauts-Pays, Eric Thiébaut, député fédéral et bourgmestre d’Hensies : « Il y a des contacts entre les bourgmestres pour l’instant, juste des contacts. On étudie les avantages et les inconvénients qu’entraînerait une telle fusion, c’est tout. Personnellement, je trouve ça intéressant. Mais rien n’est décidé. » Le maïeur d’Hensies ne souhaite pas en dire plus.

L’intérêt de réunir deux zones de police porte principalement sur les économies que toutes deux peuvent réaliser au niveau du matériel et des différents services. Sans oublier que les moyens techniques que possède chaque zone peuvent devenir complémentaires. Par exemple, la zone Bernissart-Péruwelz compte dans ses rangs des maîtres-chiens que sa voisine ne possède pas. Au niveau des effectifs, des économies de salaires pourraient être envisagées notamment parmi les officiers : certaines fonctions devenues redondantes seraient supprimées, une fois certains hommes admis à la retraite.

En termes d’interventions, la formule s’avère également intéressante vu que le mariage permettrait de mettre environ 150 hommes sur le terrain. Avec son personnel administratif, la zone des Hauts-Pays totalise actuellement une centaine de personnes, et celle de Bernissart-Péruwelz 94 dont 72 policiers.