INFIRMIER(RE) SIU (SISU)

SUD ASSISTANCE recherche :

- infirmiers(ières) SIU pour nos missions en Belgique et partout dans le monde.
- travail en ambulance, en avion de ligne et en MEDEVAC.


profil :

- Parler anglais et/ou néerlandais ou une autre langue.
- garder un emploi dans un service aigu : SUS ou USI obligatoire.
- travail à la carte en tant qu'indépendant à titre complémentaire.
- polyvalence obligatoire.
- Capable d'autonomie, d'initiative dans des missions partout à travers le monde.
- être assertif dans les équipes pluridisciplinaires.
- Formation dans l'entreprise.

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Comme d'habitude, indépendant, mais c'est Sud Assistance qui décide de tout, y compris de la rémunération.... Est-ce vraiment un travail indépendant ????

Vous voyez une autre solution?

roloulou a écrit:Vous voyez une autre solution?

Oui, les déclarer en intérim par exemple au barème en vigueur selon leurs commission paritaire et leurs avantages

La solution serait l'engagement comme salarié dans le cadre d'un contrat de travail conclu pour un travail nettement défini.

Toute autre solution consiste en un travail sous le statut de "faux indépendant".... avec toutes les charges administratives et fiscales pour l'infirmier(e) SISU.

Par le passé, j'ai travaillé comme infirmier dans le cadre de rapatriement pour deux grandes sociétés d'assistance. J'ai arrêté dès le moment où j'ai compris que j'avais un statut d'indépendant, mais une rémunération de salarié....

Bonjour à vous,
que les choses soient claires :
- je n'ai pas l’habitude de tricher. Dans mon esprit,les affaires sont éthiques ou ne sont pas et pour ceux qui me connaissent, je ne badine pas avec cela.
- Mon service en quinze ans a subit au moins trente contrôles de toutes sortes. Un contrôle de l'inspection du travail en moyenne tous les        ans (diligentés par mes concurrents, etc...)
- Mes entreprises (SUD ASSISTANCE et B.F.A.) sont en concurrence sur un marché européen et même mondial. Ce qui signifie que nous sommes en concurrence avec des équipes médicales du monde entier. Il ne vous échappera pas que dans ce contexte, la Belgique n'offre pas d'avantages en matière de fiscalité sur le travail.... On doit donc jouer très, très "serré".
- A contrario des hôpitaux et de leur patrons (les mutuelles) qui sont au bout d'un processus les conduisant (si rien n'évolue) à une pseudo faillite, les compagnies d'assurance-voyage jouent leur crédibilité sur les services qu'ils rendent. Leur cahier des charge est donc extrêmement sévère.
- Le prix de mes prestations doit être plus ou moins dans les us et coutumes internationales. Ce sont donc de facto les compagnies qui dictent  plus ou moins les rémunérations à tous niveaux. C'est ainsi.

Donc,

- nous n'engageons que des infirmiers SIU. (voir problématique des soins concédés, actes délégués, des protocoles, PIT, etc)
- Pour être un infirmier SIU en ordre de titre, il faut avoir accompli avec fruit une année d'étude supplémentaire et travailler dans un service SUS agréé,ou USI, être régulièrement recyclé, etc...
- l'engagement sous forme salariée d'infirmiers est donc impossible car l'activité est quand même aléatoire; en effet, nous ne savons jamais à l'avance quelle quantité de travail nous allons avoir... or il faut être compétitif et très souple face à un marché mondial...
- Notre système fonctionne un peu comme une bourse qui collecte les missions et les réparti vers les infirmiers (et médecins) disponibles au moment "T" selon leur disponibilité.
- il n'y a pas que dans notre domaine que cela s'applique : c'est également le cas de soins à domicile; si c'était illégal ou immoral, il y a belle lurette que le système se serait effondré.
- Enfin, un infirmier qui le veut, peut s'inscrire à sa guise pour le nombre de missions qu'il désire en fonction de ses envies... souplesse...

La preuve que chacun s'y retrouve, c'est que nos infirmiers sont souvent dans entreprise depuis quinze ans !

Quant à L’Intérim, laissez-moi rire...

Enfin, quand vous le souhaitez, c'est avec plaisir que nous pouvons vous faire visiter notre entreprise. vous serez très étonné de ce que nous faisons. En effet, l’ambulance n'est qu'une infime partie de nos missions.

Bonjour Roloulou,

En ce qui me concerne, que les choses soient claires : je ne désire pas émettre la moindre opinion quant à la qualité des services fournis par vos deux sociétés. Ceci, tout simplement, parce que je n'en sais rien. Là n'est donc pas le nœud du problème.

Cela fait maintenant 35 ans que j'exerce la profession d'infirmier et, aux côtés de mes activités hospitalières, j'ai pratiqué l'AMU, le TMS, les rapatriements sanitaires et, assez brièvement, le transport médical héliporté. Il m'est donc également impossible de contester l'intérêt de ce genre de travail.

Toutefois, j'ai bien écrit "aux côtés de mes activités hospitalières", car si les occasions de prester dans le secteur du transport médical au sens large ne manquent pas vraiment, il est pratiquement impossible d'en vivre. Ce ne peut donc être qu'une sorte de hobby.

La raison essentiellement provient des rémunérations horaires qui restent bien plus faibles que celle de mon plombier !

Or, outre ma formation de base, j'ai suivi une année de formation pour le titre SISU, soit un total de 4 ans d'études supérieures. Sans oublier de parler des indispensables connaissances spécifiques à acquérir (dont physiologie du transport médical aérien).

Et qu'est ce j'ai connu dans le monde du transport extra-hospitalier ? essentiellement des statuts de bénévole et quelques situations de "faux" indépendant avec des revenus au raz des pâquerettes. Or, je devais payer mes lois sociales, mes impôts et divers frais annexes indispensables, dont une assurance professionnelle spécifique. Il faut également savoir que le statut de "faux" indépendant complémentaire ne procure pas la moindre valorisation en ce qui concerne la pension.

Oui, Roloulou, cette situation est très commune dans le milieu. Mais, c'est là que réside le problème : tout le monde s'accorde sur la compétence du personnel infirmier SISU et sur la plus-value qu'il apporte notamment aux transports médicaux, mais personne ne veut reconnaitre que cette compétence peut avoir un prix.

Je te laisse rire avec l'intérim si cela te plait. Mais il faut savoir que de nombreuses sociétés d'intérim proposent maintenant un service où c'est l'utilisateur qui sélectionne son personnel intérimaire et c'est la société d'intérim qui s'occupe de tout le reste.

Il existe également la possibilité des Contrats de travail pour un travail nettement défini. Dans ce contrat de travail, ce n'est pas la durée du travail qui est précisée, mais bien le travail exact à accomplir (voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En résumé, bien que ce soit votre offre de service qui m'a donné l'occasion d'intervenir, mes considérations n'ont rien de spécifique à Sud-Assistance.

Enfin, je tiens également à dire que je n'ai rien contre le statut d'indépendant complémentaire, puisque je l'ai été pendant dix ans et qu'il m'a procuré des revenus horaires largement supérieurs à ce que je gagnais dans mon travail hospitalier. Toutefois, ce n'était pas en tant qu'infirmier, mais bien en tant qu'illustrateur ! Mais ici aussi, rien pour la pension !

Je partage globalement votre opinion.
L'activité que nous proposons est donc bien à titre complémentaire;
Rien ne vous empêche de cotiser à une caisse de pension complémentaire (d’ailleurs déductible fiscalement)
d'autre part, le rémunération que nous versons à nos infirmiers est très correcte (la longévité de nos infirmiers en est la résultante)
Quant à la défense du métier, je laisse les organismes s'en charger; Je ne peux rien y faire... Vous devez défendre votre profession et vous devez comprendre que cette problématique m'échappe totalement.
Quant à l' Interim, jamais personne ne m'a proposé une solution à mes recherches. Sans compter que ce que l'on attribue à l' interim, c'est du salaire qu'on ne sait plus donner aux infirmiers... (Et que dire de leur marge, de la TVA, et l'instabilité de ces personnes etc?)
pour travailler chez nous, il faut suivre un cursus qui ne s’acquiert pas en quinze jours...
CQD.

voilà, trois nouveaux infirmiers SISU nous ont rejoint ces denriers jours...
nous en cherchons encore...