fond des amendes.... vous en faites quoi vous ??

kosmoclok a écrit:bonjour,
pour notre zone on va dépenser une bonne partie en agent de police et calog. Bonne idée quand on manque de personnel !

zimzoum001 a écrit:Une Mercedes C320 AMG ?! Houlà, c'est du lourd ça !!

Avec stripping j'espère...

kosmoclok a écrit:encore un achat qui me semble être hors proportion ! (...)pffffff

La Nouvelle Gazette a écrit:Amendes: voici à quoi sert votre argent

Chaque année, nos zones de police locale reçoivent une partie du fonds de sécurité routière, anciennement appelé fonds des amendes. En clair, l’argent que les citoyens donnent dans le cadre des infractions, en matière de roulage, est redistribué dans les zones de police locale suivant certains critères (kilomètres de voiries, nombre d’accidents sur la zone...). Ces enveloppes permettent aux zones d’investir dans l’achat de nouveaux radars, de panneaux de signalisation de motos... ou encore de renforcer leurs effectifs.

Mais y consacrent-elles la totalité des montants perçus? Pas toujours. Depuis 2010, elles sont tenues de n’utiliser qu’une partie de la manne rétribuée par le fédéral pour assurer les frais de personnel directement liés à la sécurité routière. Il n’y a donc plus d’obligation, comme par le passé, de dédier 50 % de la subvention au matériel. Résultat: vu les difficultés financières que connaissent les zones de police, on peut penser que dans certaines communes, la sécurité routière soit mise au second plan.

1 : Charleroi, la plus grande enveloppe: 1.373.676€
Dans la zone de police carolo, pas question de toucher au fonds de la sécurité routière. “ On maintient nos actions, frais de personnel, achats de matériel... ”, affirme le commissaire Christian Marit, responsable du service circulation. Avec la lourde enveloppe qu’elle perçoit - grâce surtout à la diminution des accidents avec lésions corporelles qu’elle observe sur sa zone- elle s’est fixé plusieurs objectifs. “ On alimente toujours notre piste sécurité. Huit personnes et un gradé y travaillent. ” Charleroi se sert également de cette aide pour l’étalonnage des éthylotests et l’achat d’un cinémomètre numérique (radar mobile plus rapide et plus précis qui a coûté 50.000€). “ On a investi aussi dans l’organisation de notre huitième journée de la sécurité routière, du 2 octobre prochain ”, précise le commissaire.

2 : Botha (Botte du Hainaut): 548.366€
Avec 548.366€, c’est la deuxième zone de notre région qui a reçu le plus en 2010, dans le cadre de la rétribution du fonds des amendes aux polices locales. “ Grâce à cet argent, nous avons triplé nos radars répressifs et préventifs sur le territoire ”, commente fièrement le commissaire divisionnaire Marc Sanrey.

Cette “ manne céleste ” comme il l’appelle, lui a également permis d’acheter du matériel informatique destiné aux traitements des données relatives aux infractions de roulage.“ Nous avons aussi embauché du personnel pour encoder ces données. ” Le prochain chantier sera consacré au renouvellement des véhicules. “ Soyons clairs, sans cet argent nous ne pourrions pas assumer pleinement nos missions. ”

3 : Brunau (Fleurus, Les Bons Villers, Pont-à-Celles): 502.249€
Avec un demi-million d’euros, Brunau se place en troisième position parmi les zones de notre région qui perçoivent les enveloppes les plus importantes. Cet argent sert surtout, comme l’explique le commissaire Lefèvre, “ à poursuivre les efforts qui ont été fixés lors de l’instauration de la convention pour la sécurité routière. ”

Les policiers font ainsi toujours autant de contrôles routiers. L’essentiel de la manne est absorbé par la masse salariale. Le reste est dévolu à l’achat de radars ou à l’acquisition d’un commissariat mobile.

4 : Châtelet (et Aiseau- Presles, Farciennes): 484.663€
L’argent perçu par le Fonds de sécurité routière a permis à la zone de Châtelet de recruter une analyste stratégique. “Elle mène une étude régulière des accidents de roulage. Cela nous permet ensuite, avec notre conseiller en mobilité, de mener des actions de sensibilisation et de réaliser les aménagements nécessaires ”, explique le chef de corps, Eric De Brabander. La zone consacre la plus grande partie (60 %) de l’argent rétribué pour les frais de personnel, ce qui englobe tout le travail de l’analyste. À côté de cette dépense, l’argent est utilisé pour acheter du nouveau matériel ou entretenir celui existant.

5 : Anderlues (et Binche): 419.042€
Des motos et des combis ont rejoint le parc de la zone grâce au montant reçu du fédéral. Il sert aussi à payer les taxes de circulation des véhicules. Mais aussi à assurer les frais de personnel, notamment, lors de campagnes spéciales comme les contrôles de fin d’année.

6 : Germinalt (Gerpinnes, Ham-sur-Heure, Montigny, Thuin): 360.960€
L’enveloppe perçue par la zone a servi à engager deux personnes dont un analyste stratégique. Mais aussi à acquérir du matériel (51 % du montant total): logiciel cartographique, vélos, radars préventifs autonomes, combi... “ La zone récupère 48 % de ce qu’elle a perçu comme amendes ”, précise le chef de corps Alain Bal.

7 : Trieux (Courcelles, Fontaine-l’Évêque): 288.991€
Dans la zone des Trieux, la somme allouée par le fédéral est dédiée une année à Fontaine, l’autre année à Courcelles. La dernière manne a bénéficié à la cité des Cloutiers. “ En collège, on a décidé d’investir au boulevard du Nord, c’est une route provinciale au milieu de laquelle se trouve une école. On a tendance à rouler très vite sur cet axe, explique le bourgmestre Philippe Seghin. On a installé des potelets sur chaque côté de la voirie sur une longueur d’environ 150 mètres. Cet axe a été aménagé en zone 30 et des marquages au sol ont été réalisés. Et comble du malheur, depuis ces travaux, on a connu quatre accidents, à chaque fois, durant la nuit. Les citoyens se demandent pourquoi, on a mis autant de potelets. C’est vrai que la nuit, on se croirait sur une piste d’atterrissage. ”

8 : Lermes (Erquelinnes, Estinnes, Lobbes, Merbes): 151.337€
C’est la zone de notre région qui perçoit le moins. La faute à qui? “ Mon prédécesseur n’a pas saisi l’occasion lorsque les fonds ont été libérés. Quand on s’est réveillé, il a fallu se contenter des miettes ”, regrette le chef de corps, Frédéric Decorte.

La marge de manœuvre de la zone est donc limitée: “ Tout ce qu’on peut faire, c’est engager deux personnes et assurer le suivi du matériel.

La Meuse a écrit:>En zone Vesdre.

Une bonne partie est affectée aux heures prestées par les policiers lors des contrôles. “ Nous avons également acheté, ces dernières années, deux radars préventifs, en plus du radar répressif, explique Eric Piscart. Nous avons également acheté des curvomètres servant à mesurer la vitesse des cyclos. Nous en avons notamment au sein de chaque maison de police et à l’hôtel de police de la chaussée de Heusy ”. La zone Vesdre consacre encore une partie de ce montant au “ parc-école ” afin d’apprendre aux jeunes élèves, au sein de leur établissement, les rudiments du code de la route.

La Nouvelle Gazette a écrit:Botha (Botte du Hainaut): 548.366€

Avec 548.366€, c’est la zone de notre région qui a reçu le plus en 2010, dans le cadre de la rétribution du fonds des amendes aux polices locales. “ Grâce à cet argent, nous avons triplé nos radars répressifs et préventifs sur le territoire ”, commente fièrement le commissaire divisionnaire Marc Sanrey. Cette “ manne céleste ” comme il l’appelle, lui a également permis d’acheter du matériel informatique destiné aux traitement des données relatives aux infractions de roulage. “ Nous avons aussi embauché du personnel pour encoder ces données. ” Le prochain chantier sera consacré au renouvellement des véhicules. “ Soyons clairs, sans cet argent nous ne pourrions pas assumer pleinement nos missions. ”

Flowal (Florennes Walcourt): 488.792€
Avec 488.792€ en 2010, la zone de police Flowal fait partie du groupe de tête en matière d’argent perçu grâce aux fonds de sécurité routière. “ 60 % de cette somme est utilisée pour payer les heures supplémentaires et les heures de week-end prestées par mes hommes lors des contrôles routiers ”, commente Jean-Pol Legros, le patron de la zone.“Cela nous permet également de financer trois postes de Calog: un mécano, une analyste en matière de roulage et une secrétaire qui s’occupe notamment des p.-v.. ” Ces salaires représentent à peu près 20 % du montant. Les 20 % restants seront alloués à l’acquisition d’un radar numérique ainsi qu’à un véhicule destiné à l’accueillir. Bref, de quoi maintenir la réputation de la zone Flowal en matière de sécurité routière.“ Ce n’est pas une chasse. Nous ne fixons pas de quota et préférons le préventif avant tout. ”

Samsom (Sambreville Sombreffe): 444.141€
Ce sont surtout des radars fixes et mobiles qui sont venus grossir les rangs du service roulage dans les communes de Sambreville et Sombreffe. “ Grâce à ce fonds nous avons aussi acquis d’acheter des motos et des véhicules d’intervention ”, confie la secrétaire de la zone. À côté de ces achats conséquents, la police locale Samsom utilise également cet argent pour s’équiper en matériels utiles lors des contrôles, comme des éthylotests.

Trois Vallées (Couvin et Viroinval): 414.849€
Comme dans de nombreuses zones voisines, le fond de sécurité routière a servi à acheter des radars dans les communes de Couvin et Viroinval. “ Nous avons également financé 50 % de notre nouveau commissariat mobile ”, se plaît à préciser le directeur des opérations, Patrick Lete. Quatre motos ont aussi pu être achetée grâce aux amendes des Belges.

Hermeton et Heure (Philippeville, Doische et Cerfontaine): 387.002€
“ Cet argent nous donne la possibilité d’assurer le traitement des membres de notre pool sécurité routière”, détaille le chef de corps Jean-Luc Saintviteux.“ Nous avons pu également financer l’achat d’une remorque qui sert entre autre de radar préventif. ”

Mais ce n’est pas tout puisque l’entretien du matériel, tel que l’étalonnage des radars, est aussi financé par le fonds de sécurité routière.

Sambre & Meuse (Mettet, Floreffe, Fosses et Profondeville): 354.018€
“ Cet argent nous offre l’opportunité de payer les heures de nuit et de week-end ”, confie le chef de corps Jean-Louis Galetta en évoquant les 354.018€reçus. Un analyseur de trafic, six nouvelles motos... la liste des achats financés par ce fonds est longue.

Un coup de pouce bienvenu pour la zone Sambre et Meuse. “ C’est une subvention fédérale déguisée. C’est très bien mais personnellement je préfère que l’on revoit la dotation de la police”, conclut Jean-Louis Galetta.

Jemeppe-sur-Sambre: 233.543€
“ Ce fonds soulage nos finances”, témoigne Francis Goffaux, le commissaire divisionnaire de la zone de police locale de Jemeppe-sur-Sambre. “ Grâce à cela, nous pouvons acheter un nouveau véhicule tous les ans. ” Des herses et d’autres objets nécessaires lors des contrôles sont également acquis chaque année. Même s’il apprécie cette rétribution des amendes, le chef de corps émet tout de même un bémol:“ Dommage que ces fonds doivent être attribués au service roulage. L’État devrait alterner les services qui en bénéficient. Il n’existe rien de tel pour le service intervention ou celui de l’enquête et recherche par exemple.”

Nord Eclair a écrit:Zone de Leuze-Beloeil: 284.725 euros
Avec cette somme redistribuée dans le cadre de la Convention sécurité routière, la zone de police de Leuze-Belœil a pu acheter des combis, des motos et du matériel de signalisation comme des cônes et des lampes.

“ Cette somme nous permet aussi de payer les salaires des personnes qui travaillent au service de circulation routière. On a également acheté un compteur de véhicules qui est placé à certains endroits ainsi qu’un radar préventif, et d’autres outils qui permettent de mieux fluidifier la circulation ”, indique David Mencarelli, le secrétaire de la zone de police. “ Cette somme c’est un plus. Parce qu’ensuite il faut entretenir tout le matériel qu’on a acheté. Un budget d’une zone de police telle que la nôtre est de 5 millions d’euros. ”

Zone du Pays des Collines: 284.947 euros
Grâce à cette quote-part du total national distribuée aux zones de police, celle du Pays des Collines progresse encore sur la sécurité routière.

“ Cette somme-là est ajoutée à la dotation communale et forme le budget annuel. Avec, on peut acheter de nouveaux véhicules, des radars et des équipements. Il y a deux ans, nous avons pu engager deux agents de police supplémentaire qui ne travaille que pour le service roulage ”, explique Stéphane Vander Mynsbrugge, chef du service circulation de la zone de police du Pays des Collines.

“ Sans cette somme, ce serait compliqué. Mais il faut savoir que le total des amendes ne nous revient pas. Elles sont payées aux receveurs du parquet de Tournai dont par après une partie est distribuée aux zones de police en fonction de certains besoins. ”

Zone du Tournaisis: 788.232 euros
En Wallonie Picarde, la zone de police de Tournai couvre le plus grand territoire, comporte plusieurs autoroutes et le plus d’accidents. C’est donc cette zone qui reçoit le plus grand budget par la Convention sécurité routière. 788.232 euros permettent de racheter des véhicules, du matériel et peut-être d’embaucher des agents de police sur les entités de Tournai, Antoing, Rumes et Brunehaut.

Zone de police de Comines-Warneton: 155.645 euros
La police cominoise reçoit une subvention d’un peu plus de 155.000 euros. Une partie est consacrée à l’augmentation du nombre de contrôles effectués lors de périodes jugées à risque, comme notamment la nuit de samedi à dimanche. Ce qui entraîne donc une plus grande mobilisation du personnel.

L’autre partie de l’argent est consacrée à divers achats matériels, comme un combi spécifique utilisé pour des contrôles routiers. “ L’an dernier, nous avons également investi dans un véhicule rapide, plus puissant, et utilisé dans les cas où un individu forcerait un barrage de police”, note le chef de corps Sébastien Dauchy.

Autre acquisition, réalisée cette fois en mai dernier: Comines avait été la première zone de police à utiliser un équipement permettant aux conducteurs étrangers verbalisés de régler immédiatement par carte leur contravention.

“ Et l’an prochain, il est possible que l’on renouvelle le matériel de contrôle d’alcoolémie. Car tous ces investissements se justifient par la Convention sécurité routière, ” ajoute le chef de corps de la zone de Comines-Warneton.

Zone de police de Mouscron: 422.378 euros
La zone de police hurlue a obtenu l’an dernier une subvention de plus de 420.000 euros.“ La totalité de ce qui nous est reversé est engagée dans le cadre de la sécurité routière. Nous pouvons donc, certaines années, engager du personnel administratif qui encode les p.-v. (c’est ce que nous avons fait); mais nous pouvons aussi investir dans du matériel, comme le radar. Tout cela dans le but de prévenir les conducteurs des dangers de la route, ” précise la porte-parole et commissaire divisionnaire, Christine Noterdeam.

Zone du Val d’Escaut: 380.807 euros
Le commissaire chargé des opérations Stéphane Vermeulen ne sait pas encore en détail quels investissements ont pu être réalisés l’an dernier grâce aux 380.807 euros obtenus. Mais il nous indique dans quels domaines cet argent est généralement consacré: “ nous utilisons cet argent pour financer nos campagnes de formation dans les écoles (personnel à payer, tout comme le matériel). Cela nous sert également pour ce qu’on appelle le matériel de circulation: le radar, les cônes, les lampes clignotantes... Ajoutons à cela le paiement des heures de prestations et indemnités pour les contrôles de vitesse, alcoolémie et stupéfiants effectués la nuit et le week-end. ”

Signalons également qu’il y a environ trois ans, deux personnes ont été embauchées à temps plein pour se charger de l’encodage des procès-verbaux de roulage.

Zone de police d’Ath: 374.577 euros
On sait que la police locale d’Ath a fait récemment l’acquisition d’un nouveau véhicule banalisé munit d’un radar embarqué grâce au budget de la convention sécurité routière. Les agents du service de roulage mettent tout en œuvre pour tenter de limiter les accidents sur cette zone.

Zone Péruwelz-Bernissart: 416.819 euros
Cette zone de police a un budget plus conséquent que d’autres zones. Cela s’explique par la présence de plusieurs routes nationales et également du nombre d’accidents.

La Meuse a écrit:“ La répartition se fait en fonction du kilométrages de voiries, du nombre d’accidents, des mesures engagées par la zone en terme de sécurité routière... ” explique le commissaire Claude Bottamedi, chef de corps à Gembloux. Et pour beaucoup de zones de police, la manne des p.-v. est indispensable. A Gembloux, on a reçu sur le fonds 2010 plus de 625.000€. Sur un budget total de 7,2 millions d’euros. De quoi acheter du matériel bien utile. “ Cette année, on va pouvoir acheter un nouveau radar numérique, constate Claude Bottamedi. Cela coûte quand même 80.000€! Dans le passé, nous avons pu aussi nous acheter un commissariat mobile, pour environ 75.000€ ”.

Ressemblant à une grosse camionnette, il comprend un poste pour effectuer tests d’haleine, de salive, prise de sang... “ Cela facilite notre travail ”, montre Alain, un agent membre du service circulation à Gembloux. “ Sans l’argent issu des amendes, nous n’aurions jamais pu obtenir un véhicule comme cela ”, ajoute Claude Bottamedi.

Mais le fonds ne sert pas qu’à acheter du matériel. Il permet de multiplier les contrôles, et surtout de les organiser en dehors des heures de travail. “ Le coût du personnel reste toujours élevé, confirme le commissaire Philippe Labbé, responsable du service circulation à Namur. Chez nous, la majorité de l’argent qu’on reçoit dans ce cadre sert à payer les agents ou à en engager de nouveaux ”.

Bref, plus on est flashé ou on reçoit d’amendes...Plus on donne des moyens à la police d’en distribuer aux contrevenants. Un cercle vicieux, pour les chauffards.

A Gembloux, le fonds a notamment permis d’acheter ce commissariat mobile, une camionnette très équipée

La Meuse a écrit:ENTRETIEN: Claude Bottamedi Chef de zone à Gembloux

Comment une zone de police utilise-t-elle ce fond?
Aujourd’hui, c’est souple. Avant, on devait montrer qu’on utilisait bien tout pour la circulation routière. Cela a conduit à des abus: certains ont acheté n’importe quoi, du matériel inutile, juste parce qu’il fallait justifier les dépenses. On en est heureusement plus là. En fait, chez nous, on investit en matériel de roulage depuis longtemps. Mais le fonds nous a permis de payer le personnel du service. On a pu recruter deux motards et un administratif. Mais je crains que la réforme de l’Etat mette en danger ces revenus.

Pourquoi?
Si on régionalise, les Flamands exigeront de recevoir les fonds en fonction des amendes perçues. Et ils en donnent plus que nous. Ils alimentent le fonds à hauteur de 60%, mais ils n’en retouchent que 50%... De plus, si c’est régionalisé, rien n’obligera la Région wallonne à continuer à nous donner ces fonds. Cela pourrait servir à boucler le budget global...

La Meuse a écrit:>100 % pour la sécurité routière
Sur la zone de police de Liège, on compte consacrer l’entièreté du subside à la sécurité routière, soit 903.592€. “ Depuis que la sécurité routière est la 7e fonctionnalité de base de la police locale, nous y consacrons vraiment beaucoup de temps et de moyens ”, déclare d’emblée Daniel Renwa, directeur du plan zonal de sécurité à Liège. Globalement, le budget est partagé à parts égales: 50 % pour l’acquisition de nouveau matériel, 50 % pour l’engagement et la présence des policiers sur le terrain. “ On insiste fort sur la prévention aussi. Via des radars préventifs, via des campagnes de sensibilisation, etc. Mais parfois, la prévention ne suffit pas et donc on doit sévir. Par des radars fixes, par exemple. Mais aussi par le lecteur de plaques automatique qui permet de déceler les défauts du conducteur d’une voiture ”, ajoute Daniel Renwa.

>Plus de radars
Evidemment, qui dit sécurité routière dit aussi contrôle de vitesse et donc, radars. Qu’ils soient préventifs ou répressifs, toutes les zones de police investissent là-dedans. A Ans par exemple. “ En 2010, nous avons acheté une dizaines de radars préventifs. Il y a donc une priorité là-dessus ”, commente André Jamers, chef de la zone Ans/Saint-Nicolas.

C’est un peu le même état d’esprit qui prévaut sur la zone Seraing/Neupré. “ Nous allons mener des actions ciblées avec, notamment, la présence de radars mobiles sur les axes noirs où l’on constate le plus d’accidents. Le tout en partenariat avec les services communaux ”, souligne Yves Hendrix, chef de zone.

>Accent sur la prévention
La prévention est aussi un facteur essentiel dans l’utilisation de tout cet argent. D’ailleurs, les chefs de corps dans leur ensemble insistent sur ce point: le but n’est pas de verbaliser à outrance. De quoi tordre le coup à certains préjugés. Didier Wilmart, chef de corps de la zone Secova, confie ainsi: “ Chaque jour, nous avons une vingtaine de nos agents devant les différentes écoles. On est donc en plein dans la sécurité routière là. ”

Comme mentionné précédemment, Liège n’est pas non plus en reste concernant la prévention. “ En effet, puisque nous avons acquis un crash-test, de multiples radars préventifs, un simulateur de conduite, et qu’une piste de circulation pour enseigner la conduite à vélo sur la route sera mise en service prochainement. ”

>Payement du personnel
Quasi toutes nos zones de police ont engagé du personnel sur leurs fonds propres. Principalement pour effectuer des tâches administratives. Ainsi, des policiers ne sont pas réquisitionnés pour ça et peuvent se consacrer pleinement à leur mission. “ Nous avons ainsi engagé trois agents, parce qu’on savait qu’on allait recevoir les subsides pour pouvoir les payer ”, commente le chef de zone herstalien. Même son de cloche du côté bassi-mosan: “ Nous avions engagé trois agents. Actuellement, il nous en reste un. Ils sont entièrement à nos frais. Nous avons donc besoin de ces subsides pour les rémunérer. ”

> Réorienter les investissements
Parfois, il arrive que la zone ne dépense pas la totalité du montant reçu. Si à Herstal et à Liège on veut engager pleinement cet argent dans la sécurité routière, en Basse-Meuse on évoque clairement l’idée de réorienter une partie de ces sommes vers d’autres projets. “ Nous allons construire un tout nouveau commissariat à Hermalle-sous-Argenteau. Nous avons donc clairement besoin d’argent pour le réaliser. Et si une partie de nos subsides peut nous y aider... ”, déclare Alain Lambert.

La Meuse a écrit:Arrondissement de Huy-Waremme

Au total, plus 2.230.000 d’euros ont été redistribués entre nos 5 zones de police (Condroz, Huy, Meuse-Hesbaye, Hesbaye, et Hesbaye-Ouest) en 2010.

Ces subsides proviennent du fonds de la sécurité routière, qui puise directement l’argent dans le fonds des amendes, et donc de vos p.-v.! L’Etat redistribue ensuite l’argent à chaque zone selon trois critères: le nombre d’accidents routiers, le nombre de policiers et surtout le nombre de kilomètres de voirie qu’il y a par zone. Et dans le top, c’est le Condroz qui “ empoche ” le plus gros budget avec 515.000 euros tandis que Huy à la dernière place de l’arrondissement avec 316.000 euros. De là, chaque zone peut alors fixer ses objectifs et ses projets. Voici donc à quoi l’argent de vos contraventions sert:

>Zone de police de Huy: à Huy, les 316.000 euros de subsides, malgré sa dernière place du classement dans l’arrondissement, sont loin d’être inutiles. “ C’est notamment grâce à ces subsides que nous avons pu acquérir le nouveau radar high-tech chaussée de Napoléon, à l’entrée de la ville ” explique le commissaire de Huy Jean-Pierre Sépulchre. Avec un autre radar mobile, c’est le seul que la zone hutoise possède. “ L’essentiel de ces subsides sert à payer le personnel chargé de la sécurité routière. Nous avons en effet plus de 11 agents qui gèrent la sécurité routière et font des actions tant préventives que répressives sur nos routes. C’est un grand nombre car si nous avons moins de kilomètres de voirie à couvrir par rapport à d’autres zones, nous avons ici à Huy énormément d’événements, de manifestations et de passages ” précise-t-il.

>Zone de police de Hesbaye-Ouest: la zone de police de la région hannutoise a reçu en 2010 410.000 euros. “ Cet argent s’intègre à présent dans nos subsides globaux dont on doit utiliser au minimum 7 % pour la sécurité routière ” explique le chef de zone Alain Monsieur. “ Cet argent sert donc à payer nos 6 agents qui travaillent à temps plein dans la sécurité routière (il y a au moins un grand contrôle par semaine) mais aussi dans la gestion de nos dix radars. Nous allons d’ailleurs pouvoir en mettre un onzième très prochainement route de Landen à Hannut! ”

>Zone de Hesbaye: la région de Waremme a eu en 2010 469.000 euros qu’elle utilise pour payer son personnel, notamment les 3 agents affectés exclusivement à la section “ radar ”. Car des radars, il y en a pas mal en Hesbaye! “ Nous avons actuellement 12 radars fixes dans notre zone, mais nous allons en installer dix de plus l’année qui vient pour un budget de 250.000€ ” déclare le chef de zone Daniel François.

>Zone Meuse-Hesbaye: avec ses 418.000 euros en 2010, la zone de police de la vallée mosane peut gérer ses 18 radars automatiques et 3 radars mobiles et les entretenir (2x/an). “ Nous avons engagé 3 policiers et 3 agents civils pour faire cela ” explique le chef de zone Guy Wilkin. “ Mais cet argent sert aussi à avoir de nouveaux panneaux de signalisation lors d’accidents, au renouvellement de notre matériel, notamment des éthylotests, et aussi à l’obtention d’ un commissariat “ mobile ” pour mieux gérer les événements comme les accidents ” explique-t-il.

>Zone du Condroz: avec ces subsides annuels d’environ 515.000 euros, la zone du Condroz a notamment pu s’équiper d’une dizaine de radars préventifs, de 4 radars fixes et de 2 mobiles. “ Mais nous avons aussi tout le personnel à payer ” explique le commissaire René Durieux. “ Nous avons ainsi un “ caloc ” qui gère le déplacement des radars et récolte les données, un analyste qui détermine où il faut en mettre, 6 opérateurs pour les radars répressifs et un staff de 3 agents administratifs pour gérer les amendes. ” Et avec 10.000 amendes annuelles rien que dans la zone du Condroz, il y a du boulot! “ Avec ce subside, nous allons également bientôt recevoir deux grandes remorques de balisage pour assurer davantage de sécurité lors des accidents ” précise le commissaire.

La Meuse a écrit:Les six zones de police du Luxembourg vont recevoir un montant total de 3.415.004€

Auparavant, au moins 50 % de la dotation devait être injecté dans des achats de matériel. Ce n’est plus le cas. Mais la sécurité routière demeure cependant la priorité de la plupart des chefs de corps.

Il est déjà arrivé à tout le monde, ou presque, de pester au moment de recevoir une amende de la police. Petite consolation, une partie des montants récoltés est redistribuée annuellement par le gouvernement aux différentes zones via le Fonds de Sécurité Routière, auparavant appelé Fonds des Amendes. Fin 2011, les six zones luxembourgeoises vont recevoir un total de 3.415.004€ (NDLR: ces subsides sont budgétés pour l’année en cours, mais ne sont perçus qu’en décembre). Mais à quoi servent donc ces sommes? Nous avons d’autant plus voulu le savoir que depuis 2010 il n’est plus obligatoire pour les chefs de corps de devoir affecter au moins 50 % de la manne à des achats de matériel.

>Zone de police Arlon: 513.912€
À Arlon, la subvention sert à tout. C’est ce que nous indique le commissaire Bettendorf. “Principalement nous l’affectons cependant à des achats de matériel: radars préventifs, répressifs, mobiles... ” Le solde est destiné à honorer les frais de personnel liés à des opérations de terrain, en lien avec la sécurité routière.

>Zone de police Centre Ardenne: 684.082€
“ Cette année, il y a peu d’investissements dans le matériel. Si ce n’est un véhicule d’appui pour le service Circulation. Il est vrai que les achats ont été importants les années antérieures. On a ainsi créé une unité de quatre motos et formés des policiers. On a aussi acquis des VTT, du matériel de balisage. Cet argent a aussi servi, inclus dans le budget global, à honorer des frais de personnel. C’est ainsi que nous avons pu engager une conseillère en mobilité ”, commente le commissaire Divisionnaire Mathieu.

>Zone de police Sud-Luxembourg: 376.589€
Entre 200.000 et 250.000€ de cette somme ont été destinés à des achats de matériel. “ Sans cela, il ne serait pas possible de renouveler tout ce qui est nécessaire ”, note le commissaire divisionnaire Arend. Le solde a été dévolu à payer les traitements “ de personnes qui ont un lien direct avec la problématique de la sécurité sur les routes. ”

>Zone de police Gaume: 563.068€
Cette année, le montant venu du Fonds de Sécurité Routière a été destiné à financer des opérations de terrain. mais aussi à acquérir des radars automatiques, répressifs. Dix vont être opérationnels sous peu dans la zone. “ Nous continuons à lutter contre la vitesse et les accidents aux conséquences graves ”, note le commissaire divisionnaire Déom. “ C’est une des grandes priorités dans le travail de mes équipes. ”

>Zone de police Semois et Lesse: 520.907€
La sécurité est une des quatre priorités des plans de sécurité du commissaire divisionnaire Léonard. “ Que fait-on? Premièrement, de la prévention dans les écoles à destination des enfants. Nous menons aussi des opérations de contrôle qui visent l’usage du GSM au volant, le non-port de la ceinture de sécurité... Troisièmement, nous menons peu de contrôles répressifs au niveau de la vitesse mais nous disposons de 14 radars préventifs qui tournent entre 270 emplacements différents. Enfin, nous avons classé les écoles en fonction du danger lié à la circulation. Devant certaines, une présence policière est assurée à l’heure de l’entrée en classe, puis de la sortie ”, nous explique le commissaire Léonard.

>Zone de police Famenne-Ardenne: 756.446 euros
Cette année, une partie importante du Fonds de Sécurité Routière a été destinée à financer les salaires de cinq membres du personnel civil. “ Ces personnes s’occupent essentiellement de l’aspect sécurité routière ” explique, le commissaire divisionnaire Guissard. Un plan d’action spécifique à la zone a aussi été élaboré afin de lutter contre les dangers de la route. On notera enfin que des actions particulières de sensibilisation sont menées en faveur des motards.