Trois heures avant etre secouru

Trois heures pour des secours ! (17/11/2006)

Victime de faux agents, un couple a longtemps attendu les vrais policiers
UCCLE "Ma démarche n'a pour but que l'amélioration de notre qualité de vie et non pas de critiquer la police", tient à préciser Claude. "Mes parents ont été victimes de faux policiers. Ils ont dû attendre plus de trois heures qu'une patrouille arrive."

Pierre et Suzanne, 85 ans et 84 ans, venaient de rentrer de chez Delhaize et de la banque lorsque quelqu'un a sonné à la porte. "Une personne a forcé l'entrée en se disant du service des eaux. Elle a bousculé papa sous prétexte que des travaux avaient été faits dans la rue et qu'il était urgent de vérifier s'il y avait du sable dans l'eau", explique Claude. "Il a foncé jusqu'à la cuisine pour faire couler l'eau."

Un complice a sonné. "Il s'est présenté comme policier. Il a dit enquêter sur une série de vols dans la rue." Ce faux policier a demandé à Suzanne s'il pouvait vérifier à l'étage que rien ne manquait. "Il est monté plus vite puisque maman doit utiliser une chaise ascenseur pour handicapés." Arrivée en haut, le policier lui a dit que les voleurs avaient déjà tout fouillé. En réalité, c'était lui qui venait d'ouvrir tous les tiroirs. "Maman a 84 ans. Elle est cardiaque. Elle était complètement anéantie." Le temps de redescendre, les complices avaient dérobé le sac de Suzanne et l'argent qu'elle venait d'aller chercher à la banque. "À 16 h 21, ma maman m'a téléphoné sur mon GSM. Je lui ait dit de former le 101." Ce qui fut fait. "J'ai téléphoné à mon frère car il pouvait être chez nos parents plus vite que moi." Une chance... "Il est arrivé vers 17 h 15. Comme la police n'était toujours pas là, il a retéléphoné au 101 qui lui a signalé que le message avait bien été transmis à 16 h 51."

Inquiet, il a repris contact avec la police. "On lui a répondu : Oui, on sait, mais on a d'autres choses plus urgentes." Vers 18 h 15, Claude est arrivé à son tour. "J'ai retéléphoné à la police en demandant le commissaire : il n'était plus là. J'ai demandé un gradé : il était à l'extérieur ! J'ai demandé le numéro du bourgmestre : on m'a répondu : Faites le 1307 !"

Vers 19 h 40, vu l'état de choc de sa maman, Claude contacte le cardiologue. "À 20 h, les policiers sont enfin arrivés. Je dois dire que leur gentillesse et leur efficacité nous ont fait oublier les trois heures d'angoisse." Claude comprend que la police puisse être surchargée. "Mais je n'accepte pas qu'entre l'appel et la visite, il n'y ait pas eu de coup de fil pour signaler leur surcharge et s'assurer de la bonne santé de mes parents. Que se serait-il passé s'ils n'avaient pas eu le secours de leurs proches ?"

Contactée par nos soins, la police a pris bonne note des remarques de Claude et lui présente ses excuses.





Emmanuelle Praet

La Dernière Heure 2006


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Cela reflète bien la réalité du quotidien,malheureusemet pour ses personnes cela a du être un calvaire qui heureusement na durée que quelque heures.Il ne faut pas blâmer pour autant les policiers,car il faut être objectif il n'y avait nullement danger de mort ou un quelconque risque physique encourrut directement au moment ou la police a été prévenue des faits.Cela peut paraître barbare cette façon d'agire,mais quand vous analysez le problème c'est une plainte classique que les victimes doivent poser à la police.Et si les policiers on été aussi long,c'est qu'ils avaient peut-être des missions en cours sur le terrain plus importante.C'est comme nous pompiers comme quand nous avons des intempéries et que tout le monde est sur le terrain,dès fois nous sommes dépassés par les événements et mettons des heures avant d'intervenir.

Kabila