Bruxelles: les violences sur les policiers en hausse

Les agents de l’autorité sont bien trop souvent victimes de violence. Au sein de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles, 983 cas ont été enregistrés en 2013 à ce propos. Et pas plus tard que samedi, un homme de 23 ans a donné volontairement des coups à un policier lors de son audition.

Ce samedi vers 06h15, une patrouille de la BAA de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles (Polbru) a été avertie d’agissements suspects au sein d’un établissement de la Rue des Bouchers en centre-ville. Les policiers constatent de multiples effractions telle que la porte vitrée de l’établissement brisée et vont procéder à l’arrestation de trois suspects. Parmi eux, E.O., un homme âgé de 23 ans qui donnera du fil à retordre aux policiers lors de son audition au commissariat. «E.O. a tenté à plusieurs reprises de frapper les policiers. À un certain moment il a réussi a donné un coup de pied à un inspecteur. Les trois suspects sont bien connus de la police. E.O. s’est frappé la tête contre le mur voulant ainsi un examen médical, dans le but de déposer plainte contre les policiers. Le parquet a décidé de leur faire remettre une citation directe pour le tribunal correctionnel. L’audience aura lieu le mois prochain», indique le parquet de Bruxelles.

Un pic pour les rébellions.

Un fait de violence, isolé, à l’égard d’un policier? Que du contraire! Les cas recensés à Polbru sont nombreux et même en hausse si l’on compare l’année dernière à celle précédente. «983 policiers ont été victimes de violence en 2013 alors que nous en comptions que 972 en 2012», rapporte la zone de police. C’est donc une augmentation de 1,7%.

Et ces violences touchent aussi bien les agents masculins que féminins. En détail, l’on compte «45 femmes et 186 hommes dans les violences contre les personnes investies de l’autorité publique, pendant ou à l’occasion de l’exercice de leur fonction en 2013».

La même année, 60 policières et 228 policiers ont été victimes d’outrages. Reste que ce sont les rébellions, au nombre de 445 en 2012, qui touchent principalement la zone de police en 2013. «Ils sont au nombre de 470. Parmi ces faits, 408 hommes et 62 femmes sont touchés».

Ces faits ne sont pas sans conséquence et entraînent bien trop souvent des incapacités de travail. Consciente du problème, la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles a mis à disposition de ses agents une cellule spécifique visant à leur donner un soutien psychologique.

Plus d’informations dans l’édition papier de ce 25 février.


Source: LaMeuse.