B-fast aide de la Belgique en cas de cata internationale

La structure d’aide d’urgence est en attente. Mais tout porte à croire qu’elle ne devrait pas être mobilisée pour le Chili où un fort séisme a eu lieu.

Le fort séisme qui a touché le nord du Chili mardi soir a causé la mort d’au moins cinq personnes. Alors que la présidente, Michelle Bachelet a décrété la zone en état de catastrophe naturelle, elle n’a pas encore lancé d’appel à l’aide internationale.

Chez nous, l’équipe B-Fast, appelée à réagir dans les plus brefs délais lors de situations d’urgence, est dans les starting-blocks. La structure avait vu le jour en 1999 suite aux tremblements de terre en Turquie. Son efficacité s’explique par le caractère interdisciplinaire des intervenants.

Concernant le séisme chilien, B-Fast et les Affaires étrangères sont en alerte et surveillent de près la situation sur place. «La région semble peu peuplée et on vérifie s’il y a des Belges, déclare le porte-parole. Nous aurons une réunion vers 10het nous aurons un contact avec l’Intérieur.»

En cas de catastrophe de ce type, B-Fast est capable de se mobiliser en moins de 24 h. «Mais la demande doit venir des autorités locales, insiste-t-on. Parfois, on peut s’attendre à quelque chose...»

La dernière intervention de B-Fast remonte au 10 novembre aux Philippines. Le comité de coordination de B-FAST avait envoyé une équipe de 37 personnes dans la zone sinistrée. Deux modules y avaient été déployés: un hôpital de campagne et un système de purification d’eau. L’opération a duré en tout 13 jours.