azf toulouse 2001
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azf toulouse 2001
Souvenez-vous le 21 septembre 2001
source wikipédia: L’usine AZF de Toulouse est détruite le 21 septembre 2001 par l’explosion d’un stock de nitrate d'ammonium, entraînant la mort de trente et une personnes, faisant deux mille cinq cents blessés et de lourds dégâts matériels.Le 21 septembre 2001 — soit 10 jours après les événements du 11 septembre — à 10 h 17, un stock d’environ 300 à 400 tonnes de nitrate d'ammonium déclassé destiné à la production d’engrais a explosé dans le bâtiment 2213, creusant un cratère de forme ovale de 70 m de long et 40 m de largeur, et de 5 à 6 m de profondeur. La détonation a été entendue à plus de 80 km de Toulouse. Un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré.
Selon des témoignages, l'explosion a été précédée de phénomènes de diverses natures (électriques, lumineux, sonores, etc.), et accompagnée de deux bangs qui ont été enregistrés sur magnétophone et analysés. L'intervalle entre les deux détonations varie selon les enregistrements (jusqu'à quelques secondes), et la première est légèrement moins forte.
Certains ont d'abord évoqué l'hypothèse d'une explosion unique en interprétant le second bang comme l'audition de l'onde sismique plus rapide que l'onde aérienne, voire d'un phénomène d'écho4,5. D'autres en ont déduit l'existence d'une première explosion distincte6, de plus faible intensité, une dizaine de secondes avant la catastrophe proprement dite, corroborée par des témoignages sur place7,8.
Bilan humain
Premiers dégâts constatés sur le site le jour même.
Le lycée Gallieni détruit.
Le bilan officiel fait état de trente et un morts, dont vingt et un employés sur le site parmi lesquels dix salariés de Grande Paroisse[réf. nécessaire] et huit extérieurs, et environ deux mille cinq cents blessés dont une trentaine dans un état grave9,10.
La majorité des victimes a subi les effets directs du souffle de l’explosion, ou ses effets indirects, en étant touchée par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment). Selon l’Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs. Dix-huit mois après l’explosion, quelque quatorze mille personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression11.
Le bilan aurait pu être plus lourd si des canalisations de phosgène situées à proximité n'avaient pas résisté à l'explosion12.
Bilan matériel
Hangars et la Tour AZF ; photo prise en 2003.
L’explosion a causé des destructions importantes dans la partie sud-ouest de la ville13. Le site AZF lui-même est soufflé. Seul le poste de garde est encore debout mais il sera détruit le lendemain pour raison de sécurité14. La tour AZF résiste tout de même au souffle. À proximité, les zones commerciales de Darty et Brossette sont totalement détruites. Cent cinquante bus de la SEMVAT, la société de transport public toulousain de l’époque, sont également détruits dans l’entrepôt de Langlade situé en face de l’usine15.
De très nombreux logements, plusieurs entreprises et quelques équipements (piscines, gymnases, salles de concert, lycée Déodat-de-Séverac) ont été touchés. Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées, etc.) ont été visibles jusqu’au centre-ville. Parmi les équipements publics touchés, on peut citer le grand palais des sports (entièrement démoli et reconstruit à la suite de ces dommages), le Bikini (salle de spectacle), l’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques, le lycée Gallieni et le centre hospitalier Gérard-Marchant16.
On estime les dégâts matériels globalement à deux milliards d’euros17, dont trente-trois millions d’euros pour des bâtiments publics18.
Une des conséquences de la destruction du grand palais des sports a été l'arrêt de l'organisation du grand tournoi de tennis (Tournoi de tennis de Toulouse) qui se jouait là depuis 1982 et est organisé depuis à Metz (Tournoi de tennis de Moselle) où il se joue encore près de quinze ans après.
voici L'avant et l'apres
Bonne lecture
mica
source wikipédia: L’usine AZF de Toulouse est détruite le 21 septembre 2001 par l’explosion d’un stock de nitrate d'ammonium, entraînant la mort de trente et une personnes, faisant deux mille cinq cents blessés et de lourds dégâts matériels.Le 21 septembre 2001 — soit 10 jours après les événements du 11 septembre — à 10 h 17, un stock d’environ 300 à 400 tonnes de nitrate d'ammonium déclassé destiné à la production d’engrais a explosé dans le bâtiment 2213, creusant un cratère de forme ovale de 70 m de long et 40 m de largeur, et de 5 à 6 m de profondeur. La détonation a été entendue à plus de 80 km de Toulouse. Un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré.
Selon des témoignages, l'explosion a été précédée de phénomènes de diverses natures (électriques, lumineux, sonores, etc.), et accompagnée de deux bangs qui ont été enregistrés sur magnétophone et analysés. L'intervalle entre les deux détonations varie selon les enregistrements (jusqu'à quelques secondes), et la première est légèrement moins forte.
Certains ont d'abord évoqué l'hypothèse d'une explosion unique en interprétant le second bang comme l'audition de l'onde sismique plus rapide que l'onde aérienne, voire d'un phénomène d'écho4,5. D'autres en ont déduit l'existence d'une première explosion distincte6, de plus faible intensité, une dizaine de secondes avant la catastrophe proprement dite, corroborée par des témoignages sur place7,8.
Bilan humain
Premiers dégâts constatés sur le site le jour même.
Le lycée Gallieni détruit.
Le bilan officiel fait état de trente et un morts, dont vingt et un employés sur le site parmi lesquels dix salariés de Grande Paroisse[réf. nécessaire] et huit extérieurs, et environ deux mille cinq cents blessés dont une trentaine dans un état grave9,10.
La majorité des victimes a subi les effets directs du souffle de l’explosion, ou ses effets indirects, en étant touchée par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment). Selon l’Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs. Dix-huit mois après l’explosion, quelque quatorze mille personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression11.
Le bilan aurait pu être plus lourd si des canalisations de phosgène situées à proximité n'avaient pas résisté à l'explosion12.
Bilan matériel
Hangars et la Tour AZF ; photo prise en 2003.
L’explosion a causé des destructions importantes dans la partie sud-ouest de la ville13. Le site AZF lui-même est soufflé. Seul le poste de garde est encore debout mais il sera détruit le lendemain pour raison de sécurité14. La tour AZF résiste tout de même au souffle. À proximité, les zones commerciales de Darty et Brossette sont totalement détruites. Cent cinquante bus de la SEMVAT, la société de transport public toulousain de l’époque, sont également détruits dans l’entrepôt de Langlade situé en face de l’usine15.
De très nombreux logements, plusieurs entreprises et quelques équipements (piscines, gymnases, salles de concert, lycée Déodat-de-Séverac) ont été touchés. Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées, etc.) ont été visibles jusqu’au centre-ville. Parmi les équipements publics touchés, on peut citer le grand palais des sports (entièrement démoli et reconstruit à la suite de ces dommages), le Bikini (salle de spectacle), l’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques, le lycée Gallieni et le centre hospitalier Gérard-Marchant16.
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voici L'avant et l'apres
Bonne lecture
mica
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