Un pompier agressé en pleine intervention à Verviers: “C’est intolérable!” - 26/10/20

Le lundi, vers 20h10, le PIT du CHR est intervenu pour un homme qui avait fait un malaise. À peine arrivée sur place l’infirmière est entrée dans la maison située dans le quartier de l’Abattoir, à Verviers. Sentant une certaine tension dans l’air, elle est immédiatement sortie pour prévenir le chauffeur du PIT, un pompier ambulancier de la zone Vesdre Hoëgne et Plateau, qui est alors entré. Il a alors été victime d’une agression physique grave commise par un homme dont l’identité est encore inconnue et qui se trouvait dans l’habitation.

“La victime souffre probablement d’une fracture du nez”, indiquait, lundi soir, Quentin Grégoire, commandant de la zone de secours VHP. Ce mardi, nous apprenons que le pompier, qui ne se sentait pas bien, s’est rendu à l’hôpital où on lui a détecté une commotion cérébrale. En attendant des examens complémentaires, le pompier est en incapacité de travail jusqu’au 31 octobre.

Incompréhension
“Nous soutenons notre collègue, et tenons à rappeler que les services de secours interviennent uniquement pour venir en aide à la population. Cette agression gratuite est intolérable! Sans compter que nous sommes actuellement, comme tous les métiers de la sécurité et des secours, en sous-effectifs, tout en étant confrontés à une augmentation importante du nombre d’interventions ambulances. Une plainte a bien entendu été déposée auprès des services de la police, tant par notre collègue que par la zone de secours”, a indiqué le commandant de la zone.

Selon lui, les agressions verbales et physiques envers les services de secours sont de plus en plus nombreuses: “On ne comprend pas qu’on nous agresse alors que nous sommes là pour aider.”

Peur des représailles
Dans ce genre d’affaire, les pompiers sont vivement encouragés à porter plainte. Mais, comme nous l'indique Quentin Grégoire, beaucoup ne le font pas par peur des représailles. Une des solutions serait d’anonymiser les plaintes des sapeurs-pompiers grâce, notamment, à l’utilisation de leur matricule. Une demande a été faite en ce sens auprès du ministère de la Justice.

“Comme précisé dans l’accord du gouvernement fédéral, nous espérons un suivi et une action forte de la part de la justice. Tolérance zéro appliquée face à ces agressions qui touchent les membres des services de secours et de sécurité”, conclut le commandant Grégoire.

source 7/7

C'est honteux de voir pareilles choses et surtout dans la situation actuelle. Dans quel monde vit-on ????

J'espère que la justice sera de " notre " côté
Affaire à suivre

Le corps devrait pouvoir le faire à la place de la victime.