La première caméra numérique du pays est installée à Bxl

Pascal Smet (sp.a), ministre bruxellois de la mobilité a inauguré mardi le premier radar équipé d'une caméra numérique en Belgique. Cette nouvelle technologie comporte de nombreux avantages par rapport aux caméras photo argentiques et permettra de faciliter le travail des polices, de recueillir des statistiques et d'équiper des endroits difficiles d'accès. Le service fédéral de métrologie a récemment donné le feu vert à l'homologation des caméras numériques pour le contrôle des vitesses.

La première du genre a été installée le long du boulevard Lambermont, à Bruxelles, dans le cadre du plan sécurité routière de la Région bruxelloise. Bruxelles compte actuellement 61 emplacements pour radars de contrôle de la vitesse et du franchissement des carrefours équipés de feux de signalisation. D'ici quelques mois, elle en comptera 90. Les boîtiers actuels abritent tour à tour une des 18 caméras analogiques de la Région. Ces équipements seront complétés de 12 caméras numériques, d'ici quelques mois.

Ces caméras présentent de nombreux avantages: ainsi, les films photo classiques sont remplacés par un stockage de données numériques de plus grande capacité (minimum 1.000 clichés contre un maximum de 400). Ces caméras permettent aussi de collecter des données statistiques sur les vitesses pratiquées et le taux de voitures qui brûlent un feu rouge. Les caméras numériques permettent encore le placement d'un radar à des endroits difficilement accessibles tels que des tunnels.

D'après Pascal Smet, les boîtiers installés en Région bruxelloise sont compatibles avec les deux types de caméras. Les numériques ne sont pas plus onéreuses que les analogiques (56.000 euros/caméra). Les boîtiers coûtent quant eux 30.000 euros pièce. Le budget total pour les 90 boîtiers et les 30 caméras est de 5 millions d'euros, frais d'entretien compris. (belga)

Source : www.7sur7.be

Et voici le radar numérique(21/11/2007)



BRUXELLES Navetteurs motorisés, méfiez-vous... Le premier radar digital de Belgique a été posé hier à Bruxelles. Il se situe, pour deux ou trois jours avant de déménager ailleurs sur le territoire régional, dans le bas du boulevard Lambermont, juste avant l'accès au pont Van Praet.

Cet appareil photo digital ouvre ici une nouvelle ère du P.-V. L'idée des autorités policières du pays est de mettre sur pied une automatisation maximale de la gestion des amendes liées à la vitesse des véhicules ou au brûlage de feu rouge. Ces radars savent faire les deux.

Pour l'heure, la Région bruxelloise ne dispose pas de centrale informatisée reliée aux radars via fibres optiques permettant une gestion automatique des amendes. En avance sur ce dossier, la Flandre devrait prochainement présenter sa centrale...

À Bruxelles, le policier est toujours obligé de venir chercher la carte mémoire de l'appareil. Au lieu de développer le négatif, il insère la carte dans un logiciel qui traite les données. La Poste envoie ensuite la perception immédiate au contrevenant.

L'avantage du passage au numérique est multiple, notamment en matière d'économie de temps et d'argent, estiment de concert le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (SP.A) et le commissaire divisionnaire Michaël Jonniaux. "Une seule carte peut flasher mille fois; il est efficace sur quatre bandes; il demande moins de manipulation humaine et il permet, enfin, de récolter des statistiques plus fines."

33,5 millions de véhicules contrôlés en un an et demi

À propos de statistiques, sachez que, depuis l'installation des premiers radars en territoire bruxellois le 1er janvier 2006, les polices zonales ont pu contrôler 33,5 millions de véhicules. Parmi eux, 28.600 étaient en infraction.

D'ici à quelques mois, trente caméras dont douze numériques tourneront parmi les 90 boîtiers installés sur les points noirs de la Région bruxelloise. Pour info, une caméra numérique coûte 56.000 euros, son caisson 30.000 euros pièce...






© La Dernière Heure 2007

Concernant l'installation de tels caméras, à Namur, les travaux ont débutés pour l'installation de 3 radars de ce type. Les boitiers ont déjà été placés et les câbles fibre optique sont déjà installés dans le sol. Seul manque le serveur destiné à recueillir en temps réel les données numérisées et codées. Ces radars devraient être opérationnels dans le courant du mois de mars.