Taser : son usage étendu chez nous

romzia a écrit:Une arme non létale mais hélas parfois fatale...

zenaide7060 a écrit:Définition:

Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.

www.lavenir.net a écrit:En Belgique, le Taser est utilisé une à deux fois par an

Les unités spéciales de la police belge utilisent le Taser, cette arme envoyant des décharges de 50.000 volts, une à deux fois par an en moyenne et jamais sans l’accord du parquet, a indiqué la porte-parole de la police fédérale, Tine Hollevoet.

Aux Etats-Unis, l’arme à impulsion électrique (AIE) a déjà provoqué la mort de 500 personnes depuis son introduction en 2001, dénonce Amnesty International dans un communiqué diffusé jeudi également.

En Belgique, les unités spéciales de la police sont les seules autorisées par le SPF Intérieur à recourir au Taser, a indiqué la porte-parole de la police fédérale.

Jamais sans l’accord du parquet
«Nous avons une gamme de moyens parmi lesquels le Taser. Nous évaluons quelle arme est la plus efficace et la moins dommageable pour les ‘victimes’. Le Taser peut donc être un moyen utilisé par les forces spéciales pour toute intervention», explique Tine Hollevoet.

Ces dernières n’utilisent cependant l’arme en question que très rarement, soit en moyenne une à deux fois par an et jamais sans l’accord du parquet.

Un homme est mort d’une décharge de Taser lundi aux USA

Amnesty International souligne pour sa part la nécessité d’introduire des règles plus strictes limitant le recours à ce type d’armes dans le cadre du maintien de l’ordre, après le décès survenu lundi, en Alabama, d’un homme qui a cessé de respirer peu après avoir été touché deux fois par un pistolet paralysant.

«Les forces de police des États-Unis autorisent actuellement un recours important aux armes, souvent dans des situations qui ne justifient pas un niveau de force aussi élevé», explique Amnesty.

smur644 a écrit:Je pour ma part je suis tout de même assez étonner que l'avis aux parquets soit demandé avant de pouvoir utiliser cette arme, si le parquet est aussi rapide pour donné sa décision que pour une mise sous protection d'un patient.... l'agent de police tenant le taser en main risque d'avoir pas mal de crampes....

smur644 a écrit:Pour ma part je suis tout de même assez étonner que l'avis aux parquets soit demandé avant de pouvoir utiliser cette arme, si le parquet est aussi rapide pour donné sa décision que pour une mise sous protection d'un patient.... l'agent de police tenant le taser en mains risque d'avoir pas mal de crampes....

Narcan a écrit:
A n'utiliser qu'entre gens branchés...

Patrick Decorte a écrit:

Narcan a écrit:
A n'utiliser qu'entre gens branchés...

Oui, et à l'encontre d'individus complêtement à la masse ...

www.lavenir.net a écrit:Les criminels utilisent de plus en plus souvent lors de leurs forfaits des pistolets à impulsion électrique, une arme théoriquement réservée en Belgique aux unités spéciales de la police.

En 2012, 29 usages illicites de ces «tasers» ont été enregistrés en Belgique, contre neuf seulement en 2008, selon une réponse de la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) à une question écrite du sénateur Guido De Padt (Open VLD).

Les services de police ont également relevé en 2012 105 cas de port ou de transport illégal de ces armes non létales facilement accessibles via internet, soit une forte progression ici encore par rapport à 2008 où 41 cas avaient été dénombrés.

Aucun chiffre n’est encore disponible pour l’année 2013.

Les pistolets à impulsion électrique ne peuvent en théorie être utilisés en Belgique que par les unités spéciales de la police.

Ces six dernières années, la police fédérale n’en a toutefois fait usage qu’à quatre reprises seulement.

www.dhnet.be a écrit:Après Anvers, la zone Marlow de Bruxelles va bientôt s’équiper de l’arme non létale.

Sujet à polémique, le Taser, cette arme non létale destinée à immobiliser un suspect, devrait bientôt débarquer à Bruxelles. Après la zone de police d’Anvers, c’est celle dite de Marlow, qui recouvre les territoires d’Uccle, Auderghem et Watermael-Boitsfort, qui devrait suivre le mouvement.

L’échevin ucclois MR et conseiller de police Eric Sax vient en tout cas d’obtenir un avis favorable du collège de police à sa demande de voir les effectifs désormais équipés de Taser. Une demande émise par l’homme politique suite à l’incident survenu récemment dans le quartier de la Bascule, à Uccle. Une dame d’une cinquantaine d’années y avait blessé trois personnes au couteau après avoir pété un câble dans un bus. La dame avait ensuite refusé d’obéir aux injonctions de la police qui, dans le contexte de menace terroriste actuel, a tiré à plusieurs reprises en sa direction pour la neutraliser. La dame avait été blessée au bras et au thorax.

"Plusieurs questions m’ont été posées depuis lors, quant à savoir s’il n’y avait pas d’autres moyens pour mettre hors d’état de nuire un agresseur du même profil que cette femme que d’utiliser une arme à feu. Il existe, d’après moi, d’autres moyens tels que le Taser. Les chances de survie sont plus importantes lors de l’usage de celui-ci. Des balles tirées par un revolver ou un fusil peuvent toujours ricocher et blesser d’autres personnes que celle(s) visée(s)", commente Eric Sax, conscient néanmoins des dangers que le Taser peut représenter.

"Je suis au courant des rapports d’Amnesty International qui dénoncent l’usage de cette arme par les forces de l’ordre, notamment aux États-Unis. Les cas de décès depuis 15 années ne seraient que d’une quarantaine alors que si la police avait fait usage de ses armes à feu, le nombre aurait été nettement plus important. Le Taser est une arme conçue pour que la cible ne soit pas tuée ou blessée lourdement", poursuit le conseiller de police pour qui une utilisation du Taser par la police de la zone Marlow, de manière strictement réglementée, comme cela se fait à Anvers ou dans les unités spéciales de la police fédérale, est parfaitement envisageable.

Réponse favorable lui a donc été livrée cette semaine par le collège de police qui, comme l’a réclamé Eric Sax, consultera d’abord les équipes d’intervention sur le sujet, avant de procéder à l’équipement de ces policiers de cette arme souvent redoutée.

Sud Presse a écrit:Les tasers arrivent dans les zones de police, le SLFP va déposer un préavis de grève

La semaine passée, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) a confirmé que 10 à 15 zones de police locale recevraient prochainement des pistolets à impulsion électrique (tasers) dans le cadre d’un projet pilote. «Encore un effet d’annonce», dénonce le SLPF Police, qui va déposer ce lundi un préavis de grève.

«Il n’y a aucun cadre légal pour le taser, ce qui entraine la responsabilité individuelle de l’utilisateur. Les policiers disposeraient d’une arme illégale et n’importe quelle personne visée par un taser pourrait porter plainte pour tel ou tel dommage», explicite Vincent Gilles, le président national du syndicat.

Toutes les armes auxquelles recourent actuellement les policiers sont mises à leur disposition dans un cadre légal, moyennant notamment une formation spécifique. Le taser ne fait pas partie de ce cadre légal. «Mais monsieur Jambon ne veut pas d’un débat démocratique pour intégrer le taser dans la législation», regrette Vincent Gilles.

Pas d’existence légale
Certes, certains policiers sont «fort tentés» par un tel appareillage, admet le SLFP Police. Mais «c’est oublier la nécessité d’existence légale d’un tel armement dans nos mains de policiers; c’est oublier le nécessaire respect des principes de subsidiarité et de proportionnalité; c’est oublier l’obligatoire analyse de risque dans le cadre de la mise en œuvre d’un nouvel outil.» «Quand une entreprise met en oeuvre un nouvel outil, il faut obligatoirement une concertation avec les organisations syndicales, ce qui n’a pas été le cas», ajoute Vincent Gilles.

Les spécialistes sont partagés sur l’opportunité du taser, considéré par beaucoup comme la porte ouverte aux abus de par son caractère en principe non létal. «En commission paritaire de l’armement, le débat dure depuis des mois. Le 15 février, les membres de la commission ont participé à une démonstration chez un manufacturier. L’après-midi, Jan Jambon annonçait son projet pilote», relève le président du SLFP Police, qui soupçonne des «intérêts partisans».

Pour marquer son opposition au test «sans un cadre légal digne de ce nom», le syndicat a décidé de déposer ce lundi un préavis de grève.