Défibrillateur Cardiaque

J'entends dire tout le bien et tout le mal de cet appareil "en principe sans danger". Je serais heureux de lire l'expérience de l'un(e) ou l'autre. Question complémentaire : y-a-t'il un danger pour des opérés cardiaques auxquels on a placé des valvules artificielles métalliques ?
merci d'avance

de toute façon, si on ne défibrille pas, y'a plus de danger, il sera mort...

Tout le mal ??? Pour ma part, depuis 1992 nous utilisons des defib semi auto et jamais au grand jamais ces appareils ont faillis, nous sommes restés fidèles à una seule et même marque. Comme le souligne bien Bernard, mieux vaut être vivant avec une valve déficiente (ce qu'il faudrait encore prouver) que mort avec une valve intègre.

PortiSec a écrit:J'entends dire tout le bien et tout le mal de cet appareil "en principe sans danger". Je serais heureux de lire l'expérience de l'un(e) ou l'autre. Question complémentaire : y-a-t'il un danger pour des opérés cardiaques axuquels ont a placé des valvules artificielles métallique ?
merci d'avance

Le "bien" doit forcément venir des utilisateurs, et le "mal" des gens qui ne connaissent pas l'appareil....

Je rejoins les propos de Stefke.

ce que je crains est que le courant ne brûle les valvules artificielles, dans ce cas si le coeur n'était pas en état de fébrillation ... il est cuit. Il ne faudrait donc pas se précipiter pour utiliser une défibrillateur sur une personne chez qui on connait cette situation. Idem pacemaker et autre bricole implantée.

PortiSec a écrit: ./. dans ce cas si le coeur n'était pas en état de fébrillation ... il est cuit. Il ne faudrait donc pas se précipiter pour utiliser une défibrillateur ./.

Si le coeur n'était pas en fibrillation (ou en tachycardie ventriculaire supérieure à 180) , il n'y aura pas de défibrillation.

Pour rappel, le DEA est à mettre en oeuvre pour tout patient en état de mort apparente. L'appareil réalise une analyse du rythme cardiaque et ne proposera une défibrillation que si il a détecté un rythme défibrillable (FV et TV>180). A ma connaissance, il n'y a pas de cas rapporté de défibrillation intempestive.

Les seules limites à l'utilisation sont les règles de sécurité enseignées lors des formations à la DEA (milieu humide, conducteur (passerelle métallique, risque explosif (gaz volatils, O2,...) et les cas de morts évidentes que l'on ne va évidement pas réanimer.

S'il y a présence d'un pace, il faut juste éviter de placer les électrodes sur le boitier mais ce n'est pas une contre-indication au choc.

S'il y a un défibrillateur implanté, soit il est en panne, soit le patient de fibrille pas. On place quand même le DEA.



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C'est fou tout ce qu'on raconte sur ces appareils....

Il faut essayer et apprendre les consignes d'utilisation, c'est bien plus utile que de la spéculation.

@ Portisec

Je rejoins les propos de Bernard ,Stefke et de Alain...

Les DEA ( à ne pas confondre avec les défibrillateurs Manuels ) sont pourvus de toutes une serie de sécurités logicielles empechant l'administration d'un choc éléctrique si ce n'est pas un rythme défibrillable.
Deplus , quand l'appareil n'est pas sur de reconaitre un rythme défibrillable...il le considère comme NON défibrillable ( mesure de précaution).
Sur les appareils que nous employons , aucun cas de administration de choc non indiqué n'a encore été rapporté dans la littérature scientifique .